Un policier, qui vient de fêter ses 50 ans, se voit contraint de faire équipe avec un flic suicidaire adepte des missions casse-cou.
Dans la lignée de 48 heures de Walter Hill, L’arme fatale est, sans conteste, l’une des références du fameux tandem de flics mal assortis cher au cinéma américain. Un film qui permit à Mel Gibson d’asseoir définitivement sa notoriété après la trilogie Mad Max en proposant un cocktail parfaitement dosé de scènes d’action débridées, de noirceur et d’humour imaginé par Shane Black, futur spécialiste de ce genre de scénarios. Quant à la mise en scène élégante et efficace de Richard Donner, elle utilise au mieux la parfaite alchimie de son duo d’acteurs. Danny Glover, en bon père de famille attendant tranquillement la retraite, est le contrepoint idéal d’un Mel Gibson chien fou au regard halluciné. Leur évidente complicité fait des étincelles à l’écran même si le film n’est pas exempt de défauts. Notamment avec ses méchants stéréotypés, sapés comme des gravures de mode, qui passent leur temps à justifier leurs méfaits ou sa triste vision de la femme réduite aux rôles de mère au foyer, de chieuse (la psychologue) ou de putes. La petite musique au saxo qui vient ponctuer chaque fin de scène et la coupe mulet de Mel Gibson font le reste…
Qu’importe, la bonne humeur de ce polar nocturne – qui est aussi, et surtout, l’histoire d’une amitié naissante – continue de faire de L’arme fatale un agréable divertissement devant lequel on ne peut que se dire, à l’inverse de Roger Murtaugh, que l’on n’a pas encore passé l’âge pour ces conneries.
Joyeux Noël Marco🎄⛄🤗.
Merci Silvia. A toi aussi. 😉
Il faut que je le voie 🙂