A Tulsa dans l’Oklahoma, Rusty James et ses amis se préparent à affronter une bande rivale. Car Rusty n’a qu’une idée en tête : égaler les prouesses de son frère aîné, le Motorcycle Boy, célèbre chef de gang mystérieusement disparu.
Après le cuisant échec de Coup de cœur, qui entraîna la fermeture de son studio, Francis Ford Coppola tenta de se refaire une santé avec un film plus commercial destiné aux adolescents : Outsiders. Tourné dans la foulée de ce dernier, Rusty James reprend une grande partie de l’équipe (même auteur adapté, même équipe technique, mêmes acteurs) et permet au cinéaste de composer une œuvre plus personnelle. Un film intimiste destiné aux adolescents dans lequel il introduit une part d’éléments autobiographiques, comme l’admiration qu’il voue à son grand frère August.
Sans rien renier de ses films précédents, Coppola crée une œuvre stylisée mêlant violence (au cœur d’une partie de sa filmographie) et onirisme (déjà à l’œuvre dans Coup de cœur).
Un film « artisanal » qui lui fait retrouver la liberté – de ton et de mise en scène – idéale pour matérialiser, au travers de la dérive du personnage de Rusty James, le difficile passage du monde de l’adolescence à celui des adultes. Rusty James, jeune voyou en perte de repères, qui cherche à s’émanciper tout en se raccrochant aux exploits de son aîné, le Motorcycle Boy, figure emblématique d’un passé révolu admirablement interprété par Mickey Rourke.
S’appuyant sur de somptueuses images en noir et blanc, le cinéaste sculpte l’espace (comme il l’avait fait avec l’utilisation des néons dans Coup de cœur) pour rendre tangible les sentiments de ses personnages et l’ambivalence d’une adolescence qui se cherche, entre noirceur et quête de lumière. Une jeunesse rebelle mais soumise, comme tout un chacun, à l’inexorable course du temps que Coppola illustre par de nombreux plans de pendules ou par des images défilant en accéléré.
Rusty James, rêverie désenchantée et nostalgique agrémentée de poissons colorés, est une œuvre charnière dans la riche filmographie de Francis Ford Coppola qu’il faut absolument (re)découvrir.
Wild Side propose depuis le 8 février 2017 une magnifique édition HD de Rusty James disponible en édition Blu-ray ainsi qu’en coffret collector Blu-ray / DVD accompagné d’un livre revenant sur la création du film et doté de nombreuses photographies.
Une édition indispensable, remplie de témoignages et de scènes inédites coupées au montage, pour tous les fans de Francis Ford Coppola ainsi que pour ceux qui veulent apprendre à le connaître.
La filmo de Francis Ford Coppola m’intéresse et j’aime beaucoup l’acteur Matt Dillon :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Oui, je te recommande ses films. 😉
ce genre de film culte est génial, les acteurs à leurs débuts surtout sont touchants. Très contente d’avoir lu votre commentaire.
Merci d’avoir pris quelques minutes pour venir ici poser vos mots. Très beau film que Rusty James, en effet. Au plaisir de vous relire. 😉
Oui, c’est un film superbe.
Il faut donc le voir et le revoir encore. C’est bon pour les sens et l’esprit.
Et merci à Marcorèle de nous le rappeler.
😉
je l’ai encore en cassette vidéo 🙂 ainsi et j’avais aimé beaucoup, beaucoup ! merci pour le beau souvenir
C’est un plaisir. 🙂
et il est en entier sur you tube et en VO en plus … super !!!
Ce coffret il me le faut ! Manque juste les sous. 😉
Une idée de cadeau de Noël… 🙂
A découvrir pour moi, j’adore Coppola – j’ai vu « les incorruptibles » et « Carrie » …
Ce sont des films de de Palma, pas de Coppola. 😉
woops ok hi hi hi