Affiche du film Bounty Killer
Dans le futur, les états ont perdu leur autorité au profit de multinationales qui ont pris le pouvoir et se font la guerre, détruisant une partie de la planète et de l’humanité.
Pour lutter contre ces bandits en cols blancs et restaurer la paix, un conseil de sages fait appel à des chasseurs de primes. Très populaires, on les appelle les Bounty Killers.
Véritable fourre-tout cinématographique empruntant autant aux films de Robert Rodriguez (même violence gore et effets bon marché) qu’aux univers de Tank Girl ou de Mad Max, Bounty Killer est une indéniable série Z mais dans le bon sens du terme.
Le film de Henry Saine se laisse suivre sans déplaisir grâce à un scénario caustique qui dénonce par l’absurde les agissements sans pitié de cadres zélés en costume cravate. Une réjouissante liberté de ton – dont aurait pu s’inspirer un certain George Miller qui s’échine depuis plus de trente à nous resservir la photocopie du même film – servie par des comédiens plutôt acceptables, dont un Gary Busey (L’arme fatale, Drop Zone) à la dentition toujours aussi blanche et carnassière.

Christian Pitre dans Bounty Killer
Mais c’est surtout la prestation de Christian Pitre qui séduit l’œil. Dangereuse pin-up aussi mal embouchée que sexy, elle donne chair à cette improbable équipée (sortie directement en DVD) dont elle est l’atout le plus séduisant.