Dans le futur, les états ont perdu leur autorité au profit de multinationales qui ont pris le pouvoir et se font la guerre, détruisant une partie de la planète et de l’humanité.
Pour lutter contre ces bandits en cols blancs et restaurer la paix, un conseil de sages fait appel à des chasseurs de primes. Très populaires, on les appelle les Bounty Killers.
Véritable fourre-tout cinématographique empruntant autant aux films de Robert Rodriguez (même violence gore et effets bon marché) qu’aux univers de Tank Girl ou de Mad Max, Bounty Killer est une indéniable série Z mais dans le bon sens du terme.
Le film de Henry Saine se laisse suivre sans déplaisir grâce à un scénario caustique qui dénonce par l’absurde les agissements sans pitié de cadres zélés en costume cravate. Une réjouissante liberté de ton – dont aurait pu s’inspirer un certain George Miller qui s’échine depuis plus de trente à nous resservir la photocopie du même film – servie par des comédiens plutôt acceptables, dont un Gary Busey (L’arme fatale, Drop Zone) à la dentition toujours aussi blanche et carnassière.
Mais c’est surtout la prestation de Christian Pitre qui séduit l’œil. Dangereuse pin-up aussi mal embouchée que sexy, elle donne chair à cette improbable équipée (sortie directement en DVD) dont elle est l’atout le plus séduisant.
Il a vraiment l’air pas mal, il me tente bien 🙂
C’est pas du grand art, mais c’est divertissant ! 🙂
Je ne connaissais pas du tout ce film mais pour s’amuser, pourquoi pas?
Voilà… Ne pas en demander plus, par contre. 😉
Si le film est bon, pourquoi lui faire une affiche de merde, avec seuls arguments le décolleté de la dame et les guns de mardi gras ?
Faut-il comprendre à votre critique que BOUNTY KILLER est juste moins nul que ce que tout annonce, ou est-ce vraiment un truc à voir par son originalité.
Après tout, la situation de départ du scénario n’est pas absurde : La violence qui peut naître de la confrontation sociale. On parle beaucoup ces jours ci des abus de la direction de AIR FRANCE et de son profond mépris pour ses employés, et de la ruée des médias vers deux chemises déchirées sur les bourreaux (qui l’ont d’ailleurs probablement arrachées eux-même en préférant filer au plus vite plutôt que d’entendre ce qu’avait à leur dire les employés menacés de licenciement …). L’entreprise ne doit pas aller si mal pour que son PDG se soit cru autorisé à multiplier son salaire par cinq … Il pourra bien prendre sur sa paye pour payer une ou deux chemises neuves à ses larbins…
Christian Pitre ! On croirait une blague ! Ou au moins un pseudonyme… On se dit que du moins, c’est le nom d’un mec … Mais pas du tout, c’est le vrai nom d’une charmante dame qui court en décolleté pour punir les méchants dans des films uès (c’est plus court que Etasuniens du nord le Pays de la Liberté) … On devine qu’elle a tapé dans l’oeil de Marcorèle, puisqu’il va jusqu’à ne pas nous dissuader d’aller voir au ciné cette figure de style cousue de fil blanc …
… on peut tenter de regarder la bande annonce, au cas où …
Résultat : C’est vite édifiant et trois secondes d’annonce eussent suffi. Bref, l’affiche n’est pas trompeuse : c’est de la daube en barre !
Décidément, Miss Pitre avait mis Marcorèle de très bonne humeur ! Ils diffusent de la fumée d’herbe dans les salles de ciné, maintenant ?
Uniquement visible en DVD ! 🙂
Moi, je n’ose pas regarder la bande annonce, à cause de mon coeur …
« Les Révoltés du Bounty », c’était quand-même autre chose !
Et puis, on va finir par croire que les multinationales dénoncée par le film sont les producteurs de ces films, à voir mis en avant le nom de ces produits chocolatés qui sont si bons pour notre santé et la santé de la gentille société étasunienne MARS INCORPORATED !
On avait déjà à l’affiche « SEUL SUR MARS », voilà maintenant « BOUNTY KILLER » ! A quand « TWIX AGAIN », « SNIKERS A DONF » ou « BALISTO OU TARD » ?
Là, je suis perplexe… Mais je vais te laisser le bénéfice du doute et tenter le DVD. Je suis moyennement sensible aux arguments de la demoiselle en décolleté, mais je ne refuse jamais un bon carnage déjanté.
J’ai parfois des coups de cœur étrange…