Avec son titre en anglais, son trio d’actrices rajeuni, ses chansons à la mode et son féminisme bon teint, cette nouvelle adaptation de la série à succès des années 70, Drôles de dames, tente de moderniser sa trame initiale. Elle fait de l’agence Townsend, dirigée par le fameux Charlie, un organisme international où des Dames de tous pays volent au secours de la veuve et de l’orphelin sous la houlette de différents Bosley.
Voulant faire croire à son progressisme en matière de représentation féminine au cinéma, Hollywood ne fait que recycler avec opportunisme, et un certain sans-gêne, de vieux schémas qui autrefois servaient aux gars. Sur une trame copiée-collée sur celle du premier Mission Impossible de De Palma, Elizabeth Banks enchaîne scènes d’action mal filmées et vannes qui tombent à plat à l’intérieur d’un scénario binaire qui fait l’apologie des femmes face à des hommes qui sont forcément bêtes ou méchants. Le tout servi par un trio d’actrices choisi pour leur physique et où Kristen Stewart confirme sa palette de jeu limitée. En optant pour les cheveux courts, elle se prive même de sa seule expression : la mèche rebelle qu’elle aimait glisser derrière l’oreille.
Devant tant de simplisme, on en vient presque à regretter les deux premières adaptations cinématographiques avec Drew Barrymore, Cameron Diaz et Lucy Liu qui ne volaient pas bien haut. Drôle de drame.
quand les effets spéciaux et la plastique de jolies filles finissent par mettre ko le cinéma…
Pas faux. 😉 Merci pour ton commentaire.
Le jour où les nanas seront toutes plus beaufs que les plus beaufs des mecs, nous serons sûr qu’elles n’auront plus rien de féminin et que plus un mec n’aura l’idée de les importuner de manière inappropriée, comme on dit maintenant …
CHARLIE’S ANGELS, c’est une sorte de tuto. pour apprendre aux candidates beaufs à perdre toute féminité, c’est ça ?
Ca devait ressembler à un défilé de mannequins armées organisé par la NRA, et ça finit par être une manif androgyne ou misandre …
Ca déraille carrément, à Hollywood, au moins autant que lorsque les femmes n’y étaient que des objets réputés sans cervelle au service de la perversité de certains hommes comme ceux qu’ils avaient élu président il y a quatre ans … Quel manichéisme ! C’est navrant d’imbécilité !
En tous cas, ça donne envie de chercher ailleurs pour voir du cinéma. Il est temps de s’intéresser aux autres cinémas mondiaux, qui ont un boulevard devant eux puisqu’on leur laisse gentiment la place …
Je ne peux que souscrire au point de vue de Marcorèle. J’en suis d’ailleurs fort aise.
Une scène de la bande annonce m’avait inspiré je ne sais quel commentaire, mais je les ai oubliés, et ça me fait bien trop mal au cerveau d’envisager de la subir une seconde fois …
Bref, oublions vite cette daube, et retenons seulement qu’on est tombé bien bas sur la Côte Ouest étasunienne mais que l’on continue de creuser …
Je ne voyais pas l’intérêt de ce remake ^^