Les Expendèbeuls prennent du plomb dans l’aile lorsqu’ils découvrent que leur nouvel adversaire n’est autre que le peu recommandèbeul Conrad Stonebanks : cofondateur avec Brigitte… je veux dire avec Barney, du fameux groupe de mercenaires.
Pour traîner son meilleur ennemi devant le tribunal pénal international, Brigitte… je veux dire Barney, va jouer un tour pendèbeul à ses anciens partenaires en les mettant au rebut et en faisant appel à de jeunes recrues jugées liquidèbeuls pour une mission suicide.
Si le troisième épisode des aventures des Expendèbeuls n’a rien de formidèbeuls, il n’est pourtant pas si indéfendèbeul que ça.
Comme dans Expendèbeuls 2, le scénario joue la carte d’un second degré souvent regrettèbeul mais qui arrive parfois à faire mouche quand il évoque, à demi-mots, les démêlés de Wesley Snipes avec le fisc ou la disparition du personnage de Chapelle (alias Bruce Willis) qui « ne fait plus partie du scénario », comme le précise son remplaçant. Un remplaçant admirèbeul, puisque au héros des Die Hard succède le héros des Aventuriers de l’arche perdue. Mais un Harrison Ford qui joue malheureusement en pilotage automatique puisqu’il ne fait que tenir le manche d’un hélicoptère.
Bref, si Expendèbeuls 3 reste regardèbeul, c’est surtout grâce aux prestations bienvenues d’Antonio Banderas et de Mel Gibson.
Le premier apporte un peu d’humour et de fantaisie à ce film oublièbeul et le second campe le meilleur méchant des trois opus, remisant au placard la prestation exécrèbeul de son prédécesseur : Jean Vilain (alias Jean-Claude Van Damme). Après Machete Kills, le héros de L’arme fatale semble se complaire dans les rôles de méchants haïssèbeuls et il le fait plutôt bien.
Et Sylvester Stallone dans tout ça ? Indéboulonnèbeul, il reprend le rôle de Brigitte… je veux dire de Barney, avec un visage de plus en plus inébranlèbeul et des répliques inarticulèbeuls.
Pour le quatrième opus, qu’on ne lui souhaite vraiment pas, il devrait songer à entrer en guerre contre son chirurgien esthétique et les tâcherons qu’il place aux commandes de ses films.
PS : Sans doute vous demandez vous pourquoi je n’arrête pas de confondre Barney avec Brigitte depuis le début de cette critique ? Cet impardonnèbeul amalgame vient d’une réplique vers la fin du film lorsque, s’apprêtant à en finir avec son adversaire qui s’étonne de ne pas être traîné en justice, Brigitte, je voulais dire Barney, à cette réponse lapidaire et impayèbeul : « La Haye, c’est moi ! »
Quand un cinéphage se met à table, c’est moi qui me régale ! Quoi que je dois dire que ce film m’a fait pas mal sourire… 🙂
Merci de venir partager régulièrement ma table, Polina ! 😉
Dans le 1000, c’est tout à fait cela! 😉
Heureux d’avoir fait mouche ! 🙂
Un article futé, souriant … and so delectable! 😉 I love it!
Merci ! 😉
🙂