Un commando de tueurs profite d’un casse pour éliminer une magistrate et faire porter le chapeau aux braqueurs. Mais le chef de ces derniers, Frank Valken, est bien décidé à ne pas se laisser piéger.
Comme souvent, c’est par la Belgique qu’arrivent les bons films de genre dont le cinéma français semble avoir perdu le secret. Efficace, sombre et sans fioriture, ce premier film à la violence froide ménage ce qu’il faut de surprises et de rebondissements pour tenir en haleine. Dommage que le scénario ne soit pas exempt d’invraisemblances et que l’aspect thriller politique ne devienne vite qu’un prétexte à un règlement de compte entre voyous loyaux et policiers ripoux.
Pas de quoi se laisser refroidir. D’autant que les scènes d’action sont d’une redoutable efficacité et que Tueurs est soutenu par un casting qui a de la gueule, où dominent les prestations de Bouli Lanners, dans un rôle à contre-emploi, et de Lubna Azabal, en flic pugnace. Quant à Olivier Gourmet, tour à tour sympathique et inquiétant en braqueur manipulé, il porte le film sur ses épaules et confirme qu’il est certainement l’un des meilleurs acteurs francophones en activité.
Il faut que je voie ce film ! Sans doute que la pétoire visible sur l’affiche m’a instinctivement tenu à l’écart d’un film supposé limité au bruit et aux cris, mais votre critique me rappelle opportunément à l’ordre ! Merci !
Quoi de plus naturel de célébrer les talent d’Olivier Gourmet sur Cinéluctable ?
J’avais de toute évidence évité d’entrer dans la salle, stoppé net par la pétoire présente ostensiblement sur l’affiche pour attirer les amoureux d’action rapide et dénuées de sens.
La critique de Marcorèle vient donc opportunément me rappeler à l’ordre. Merci !