Rien n’est simple lorsqu’une star de cinéma américaine et un libraire londonien tombent amoureux l’un de l’autre. L’amour peut-il triompher des vicissitudes de la célébrité ?
C’est à un conte de fée à l’envers que nous convient Roger Michell et son scénariste Richard Curtis qui concoctent avec Coup de foudre à Notting Hill l’une des plus belles comédies romantiques de la fin du XXème siècle.
Ici, le prince charmant est une jeune femme belle et célèbre, tandis que la princesse à les traits d’un divorcé qui se morfond dans sa petite librairie de l’ouest de Londres. Un intéressant renversement des rôles doublé d’une réflexion assez fine sur les affres de la célébrité. Peut-on être soi-même en dehors des plateaux de tournages ou doit-on être en perpétuelle représentation ? Tombe-t-on amoureux d’une femme ou de l’actrice et de l’idée que l’on s’en fait ? Des questionnements que le scénario aborde avec humour et même une pointe de gravité.
Julia Roberts et Hugh Grant forment le couple idéal de cette idylle entre deux êtres qui n’étaient pas censés se rencontrer.
Elle, dont les sourires masquent les manques et les fêlures d’une femme qui doit donner l’image de la perfection.
Lui, bafouillant et maladroit, tout en séduisante gaucherie.
Mais là où le film touche à la perfection, c’est dans la galerie d’amis qui gravitent autour du libraire. Tous plus attachants les uns que les autres et dont les personnalités ne sont pas laissés en reste. Eux aussi avec leurs joies, leurs espoirs et leurs zones d’ombres. La palme revenant à Rhys Ifans, le co-locataire du libraire, et à ses hilarantes excentricités.
Ce soin apporté au récit et aux personnages, qu’incarne une distribution impeccable, explique certainement la réussite de cette comédie romantique aussi intelligente que pleine d’esprit. Inventive comme ce faux plan séquence décrivant le passage des saisons à Notting Hill sur la fameuse chanson « Ain’t no Sunshine » de Bill Withers. Une belle idée maintes fois reprises, depuis, par des publicitaires en mal d’inspiration.
Un coup de foudre pour un coup de maître.
Oui, très attachant, ce film.
Merci de votre visite et ravi que nous soyons d’accord. 😉
Je le reverrais volontiers du coup…
C’est un régal à chaque visionnage. 😉
J’avais trouvé ça charmant.
Et cela le reste. 😉
Moi aussi, je le reverrais volontiers.
Pas trop mon trip mais je peux facilement me laisser bercer !
Tu devrais essayer si tu ne l’as jamais vu. 😉
Oh si je l’ai déjà vu !
C’est vrai que c’est charmant, ce film qui se laisse regarder et regarder à nouveau, disons, tous les deux ans …
Le bellâtre n’est pas le mieux, et la princesse est un peu figée dans son sourire suffisant, mais l’ensemble est tout à fait propice dans un moment où l’on voudra visionner un film sucré mais pas niais.
Et la vraie friandise est effectivement portée par les seconds rôles, ainsi qu’il est déjà et fort à propos relevé par le gastronomique Marcorèle.
Et puis, de passage à Londres, n’évitez pas ce quartier, charmant comme le film.
Merde alors, si POULAIN se met à l’eau de rose, on est foutus pour de bon !
Où sont les hommes, bordel ?
COUP DE FOUDRE A NOTTING HILL ou ailleurs, ça devrait annoncer un bon film d’action qui pète de partout avec de la vraie transpiration et des pétards comme du temps de Rambo ! Tout fout le camp, je vous dit ! Y’en a plus que pour les gonzesses, je vous dit ! Charmant, charmant, v’là qu’il faut être charmant maintenant ! Y’a pas des nanas qu’aiment les vrais mecs pas timides et bien montés sur leurs principes de macho de base, là-dedans ?
Je valide.
En même temps, la perspective d’entendre Julia Roberts rire peut me faire envisager de regarder à peu près n’importe quel film. Syndrome post-« Pretty Woman », je crois.
Un film de légende ^^
Sous le couvert d’une histoire romantique simple on retrouve effectivement une réflexion sur le métier d’actrice, sur l’amitié ou encore l’amour qui va un peu plus loin que d’autres films du genre :p
Oui, magnifique film. 🙂