Affiche du film Passengers
Deux passagers d’un vol intergalactique, entre la terre et une planète très éloignée, se réveillent de leur hibernation 90 ans trop tôt. Seuls sur cet immense paquebot spatial désert et sans possibilité de se rendormir, ils vont devoir apprendre à accepter leur destin et tenter de sauver le reste des passagers d’un danger imminent.
Après Imitation Game, Morten Tyldum passe du grand plein au grand vide avec cette histoire de périple intergalactique au rythme mollasson. D’abord intrigantes, les aventures de ce couple condamné à vie dans une monumentale prison dorée (où l’on peut s’amuser à dénombrer quelques clins d’œil au Shining de Kubrick) virent rapidement à la romance creuse et sans imagination. Et les invraisemblances bien commodes se succèdent jusqu’à un final sans surprise que l’on voit venir à des années lumières.
Une seule énigme taraude, finalement, le spectateur à la fin du film. La présence anecdotique et muette d’Andy Garcia dans cette galère spatiale qui met en lumière le triste déclin d’un acteur pourtant très en vogue dans les années 80/90. Le monde du cinéma est décidément bien plus injuste qu’un réveil avant l’heure dans une croisière de luxe.