Affiche du film Champions
L’arrogant entraîneur-adjoint d’une prestigieuse équipe de basket espagnole se retrouve condamné à des travaux d’intérêt général suite à un abus d’alcool.
Sa nouvelle mission ? Former au basket un groupe d’handicapés mentaux inexpérimenté.
Après le sympathique Tout le monde debout de Franck Dubosc sorti en début d’année, le handicap est de nouveau sujet à comédie avec ces Champions qui ne manquent pas de mordant. C’est avec justesse que Javier Fesser brocarde la condescendance mêlée d’effroi de gens dits « normaux » face à des personnes aux comportements parfois imprévisibles. Devant sa caméra, les étranges manies de chacun de ses personnages deviennent source de gags et la satire fait le plus souvent mouche avant de s’étioler dans une seconde partie plus consensuelle où l’entraîneur condescendant passe de l’agacement à l’attachement pour son équipe.
Ce retour aux bons sentiments, même s’il affadit un peu le propos caustique du film, est loin d’être déplaisant et permet au cinéaste d’offrir un beau final plein de tendresse qui démontre, in fine, que les plus handicapés ne sont pas forcément ceux que l’on croit.
Une belle leçon de tolérance, de persévérance et de générosité.