Affiche du film Le fantôme de Canterville
Une famille de parisiens décide de s’installer dans un château en Bretagne. Mais l’endroit est déjà occupé par l’un de ses anciens propriétaires : une femme chevalier fort irritable dont le serviteur passe son temps à perdre la tête, au propre comme au figuré, en essayant de la satisfaire.
Coulé dans le même moule que le peu glorieux Le grimoire d’Arkandias sorti il y a deux ans, Le fantôme de Canterville propose un divertissement fantastique et familial calibré pour la télévision aux heures de grandes audiences.
Un produit sans saveur que le réalisateur emballe de pauvres effets spéciaux et de dialogues qui sonnent tellement creux, à force de vouloir faire « jeune », qu’ils filent rapidement le « seum » au lieu de faire « kiffer ».
Acteurs fantomatiques, spectres de pacotille, fantastique de pacotille, Bretagne de pacotille (le film a été tourné en Belgique !) : tout sonne faux dans cette adaptation d’Oscar Wilde aseptisée pour ne froisser personne sauf, sans doute, les amoureux des Fest-Noz.
Quant à l’humour…
A côté, Les visiteurs de Jean-Marie Poiré c’est de l’Edmond Rostand !
Plutôt que de passer son temps à perdre la tête, Michaël Youn ferait mieux de remettre sa cagoule, elle lui va mieux au teint.

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