Après le très patriotique et réactionnaire La chute de la Maison-Blanche, Mike Banning (le garde du corps préféré du président des États-Unis, un homme fait de « bourbon et d’erreurs de jugement » !) est de retour pour donner des leçons en matière de sécurité au Vieux Continent en général et au Royaume-Uni en particulier.
Londres accueille, en effet, un grand rassemblement de chefs d’état pour les funérailles du Premier ministre.
Un évènement que de sanguinaires terroristes, forcément basanés, vont mettre à profit pour semer le chaos.
Que l’on se rassure, l’Oncle Sam veille et les USA sont là pour remettre de l’ordre et renvoyer les terroristes dans leur « Bordelistan » !
Que dire devant tant de bêtise, sinon laisser la parole au film lui-même.
Un bref échange entre le président des États-Unis et son garde du corps, qui vient d’achever avec sadisme l’un de leurs adversaires, résume assez bien l’utilité de cette suite :
– C’était vraiment nécessaire ?
– Non !
Bref, si on va voir cette bouse, on risque de l’avoir dans le baba-k ?
Superbe critique ! Courte et percutante !
Oncle Sam sauve le monde maintenant ? Première nouvelle !
A ce sujet, il va d’ailleurs falloir qu’il pense à faire un peu de bien autour de lui,l’oncle Sam ; vu que la guerre 39-45 où leur salvatrice intervention (avec beaucoup d’autres qu’on a tous oubliés vu que leur service com. est bien moins puissants…Sans compter les Russes qui ne sont jamais remerciés… ) s’évanouit dans le souvenirs confus des jeunes génération qui vont bientôt mettre cette guerre dans les livres d’Histoire ancienne. Le blason n’est pas aussi reluisant qu’on veut encore le croire outre-Atlantique, alors ils se berce d’illusions en faisant du cinéma… Mais ça marche de moins en moins bien. Même les étasuniens en prennent conscience, c’est dire ! (à part un certain Donald, mais celui-là a-t-il une conscience ?). Mince, le rêve américain en prend un coup !
Allez, tonton Sam, Réveil !!! Tu peux le faire !!!
Est-ce que c’était nécessaire? On se demande parfois devant certains films.
Bisous à toi!
Après trente minutes de procrastination intense pour rattraper mon retard et un lot de critiques virtuoses mais derrière lesquelles pointe la déception du cinéphile, j’en conclus que dans le lot, seul Zootopia s’en sort. Si les lapins prennent le pas sur les gros bras, moi je dis que quelque chose a changé sur la planète popcorn, reste à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle.
Ps: même au quinzième degré, Londres qui choit, ça ne fonctionne pas? Parce que parfois, le navet peut être particulièrement drôle. Quand on sait à quoi s’attendre, s’entend.
Quelques scènes d’action sont bien menées, mais on les a déjà vu cent fois, en mieux, ailleurs ! 😉
Je n’ai pas vu le côté « réactionnaire », quelqu’un peut m’orienter ?
Et je n’ai pas vu non plus le passage où Mike Banning donne des leçons en matière de sécurité au Vieux Continent. J’aurais besoin d’un éclairage …
Tu n’écoutes pas bien les dialogues alors ! (ou tu t’es endormi, ce que je peux comprendre). 😉
J’ai bien écouté les dialogues et je ne dors jamais devant un film. C’est peut être toi qui n’utilise pas les bons mots, ce qui arrive souvent à notre époque. Cependant les mots ont un sens, et réactionnaire se dit d’une personne qui affiche des idées conservatrices opposées à tout progrès… Je ne vois pas où ce film est « réac ».
:-O
Pour le très réactionnaire, je parlais du premier film si tu me relis bien. Cependant, dans le second, on trouve ce genre de propos : « ceux de votre espèce veulent notre mort mais nous sommes plus qu’un pays, plus qu’un drapeau et dans deux mille ans on vous cassera encore votre sale gueule » qui prouve une certaine forme de conservatisme patriotique, non ?
Et oui, Mike Banning donne des leçons au vieux continent quand il déconseille au Président des USA de se rendre en Europe qui n’assure vraiment pas question sécurité et qu’il prend de haut, dès son arrivée, le responsable britannique qui en a la charge.
Toi tu y vois un discours réactionnaire, moi j’y vois un discours réaliste, le terrorisme islamique (puisque c’est de cela qu’il s’agit en toile de fond dans le film) vise à détruire le modèle libéral / capitaliste afin d’instaurer la charia. Les États-Unis, dans l’esprit de Mike Banning, représente plus qu’un drapeau, plus qu’un pays, c’est une idée, celle de la liberté, de penser, d’agir, d’entreprendre, etc … Chercher à détruire cette idée est pour lui irréaliste, et même dans 2.000 ans, ceux qui essayeront se casseront les dents. A mon sens c’est très réaliste. Les États-Unis reste et resteront pour longtemps la première force militaire mondiale, et de loin… Ensuite lorsqu’il aborde la légèreté avec laquelle les services européens assure la sécurité. Il ne fait qu’émettre son avis et l’actualité récente montre qu’il n’a(vait) pas tord …..
Son avis fait un peu donneur de leçons tout de même. Bref, ça reste du cinéma bourrin, pas un cours de géopolitique ! 😉
J’ai vraiment du mal avec ce discours paternaliste que l’on trouve dans certains films américains et qui s’enveloppe dans la bannière étoilée symbole de liberté. Ils nous ont tellement bien vendu le produit au travers de leurs films qu’on a fini par y croire et eux aussi. 🙂
Je comprends bien l’idée de « cinéma bourrin », cela ne date d’ailleurs pas de hier, je comprend aussi qu’on peut ne pas aimer, et je respecte. Nous (Laurence & moi), on est client. On avait adoré le premier, et trouvé le second légèrement en dessous.
Après, de mon point de vue, de là à dire que c’est « réac », je trouve cela exagéré. Mais cela ne reste qu’une perception, une vision, en fonction de ses goûts, de sa sensibilité, donc aussi de son vécu. Après tout c’est pour partager nos points de vue qu’on gère des blogs … Cela ouvre des échanges, des discussions …
😉