Affiche du film Le roi Arthur la légende d'Excalibur
Guy Ritchie va devenir le roi… du dépoussiérage.
Après le réussi Sherlock Holmes et le moins inspiré Agents très spéciaux, le cinéaste entreprend cette fois de donner un « coup de jeune » à la légende arthurienne en transformant le fameux roi en chef de gang et en flattant le public de la génération zapping par des successions de plans n’excédant pas les trois secondes.
Résultat, on ne comprend pas grand-chose à ce qui se trame sur l’écran ou alors par bribes, ce qui peut être pratique entre deux bouchées de pop-corn.
Le mythe en prend un coup qui voit se mêler, sur un rythme effréné et abrutissant, batailles lorgnant sur Le Seigneur des anneaux, castagnes à base de kung-fu et règlements de compte de rue façon Arnaques, crimes et botanique. Et aucune trace de Merlin pour donner un peu de sagesse à l’ensemble, juste la présence d’une mage qui n’a vraiment rien d’enchanteresse.
Au milieu de ce salmigondis visuel et sonore, les acteurs tentent vainement de s’imposer, contraints d’en faire des tonnes pour exister. Seule la bande originale, composée par Daniel Pemberton, arrive par instant à séduire l’oreille.
Bref, c’est à une sorte de Roi Arthur pour les nuls que Guy Ritchie nous convie. Pas sûr que cette légende d’Excaliburne soit du goût de tout le monde.

Extrait de la bande originale de Daniel Pemberton.