Alice était dans un bateau.
Boum !
Alice est tombée à l’eau.
Plouf !
Une nouvelle fois Alice se réveille…
… au sein d’un gigantesque laboratoire d’expérimentation sous-marin.
Après une quatrième aventure regardable – Resident Evil : Afterlife – bénéficiant d’une sympathique 3D façon train fantôme, les nouveaux démêlés d’Alice avec la maléfique firme Umbrella retombe dans les fusillades répétitives et les bastons à la chaîne au sein d’un scénario élaboré comme les niveaux d’un jeu vidéo. Le tout platement filmé à l’aide des ralentis d’usage et d’une 3D sans relief.
Aucune surprise, donc, sinon celle d’être pris pour un « clone » sans mémoire. Le réalisateur use, jusqu’à la corde, de son histoire de clonage pour nous rejouer des variantes des scènes des films précédents et faire revenir à la vie des personnages que l’on croyait mort. (La pauvre Michelle Rodriguez devrait faire attention, après la série Lost et en attendant Fast and Furious 6, elle est en train de se spécialiser dans les rôles de revenant !).
Et ne comptez pas vous faire payer ou rembourser votre place en prétextant une quelconque tromperie sur la marchandise, le terme « Retribution » du titre devant plutôt être compris dans sons sens anglais de châtiment ! (Ben tiens, et en plus nous étions prévenus …).
Un châtiment qui va peut-être arriver à son terme. Comme le précise dans l’épilogue le méchant Albert Wesker à l’héroïne : « C’est le début de la fin ! ».
Souhaitons donc que le prochain opus soit le dernier, tout en gardant à l’esprit que, côté « Franchise », Resident Evil a malheureusement de la suite dans les idées.
Je préfère ne rien dire, sinon, on va penser que je suis un peu intolérant avec les sous-merde cinématographiques. « Hein ? – Mais non , j’l’ai pas dit ! »
Enfin, je pense quand-même à un truc… Otez-moi le doute : C’est pas ce film là qu’ils passaient en boucle dans la salle commune de l’asile d’aliénés de Vol au dessus d’un nid de coucou ? Fallait bien une raison pour qu’ils aient tous autant perdu la raison ! Non, c’est pas ce film là ? Ha-bon, je croyais, pardon !…
Vous êtes sûrs que c’est pas celui-là ?
Bon, ben, c’est p’t’être pas celui-là, finalement …
Pourtant, ça doit produire à peu près le même effet sur les moins atteints d’entre nous… Sans rire, rien que le titre, l’affiche et la bande annonce me donnent envie de balancer le lavabo de marbre dans la fenêtre grillagée et de m’enfuir à tout jamais à la suite de Grand chef vers l’Oregon sauvage …
Résistez ! Fuyez RESIDENT EVIL : RETRIBUTION… Tant qu’il est encore temps, suivez Grand Chef vers l’Oregon sauvage … ou vers un bon film !