Il fallait s’y attendre, après les Spartiates gays de Spartatouille (parodie de 300) et les super zéros de Super Héros Movie (parodie de Spider-Man), Twilight allait forcément attirer les petits malins du pastiche.
Voici donc que déboule sur nos écrans les affolés du pieu de Mords-moi sans hésitation.
Rien de bien neuf sous le ciel de la caricature Hollywoodienne qui détourne ici les deux premiers opus de la série. Même accumulation de gags, plus ou moins bons, situés le plus souvent au-dessous de la ceinture et mêmes acteurs de seconde zone.
Si ce n’est que, cette fois, la contrefaçon vient apporter un peu de piment à une saga qui s’englue dans la pudibonderie et les désirs refoulés.
Ce film ose tout ce que l’original suggère et nous dévoile, au propre comme au figuré, la fesse sombre (quoiqu’ici elle soit plutôt pâle et fripée) du beau héros ténébreux aux dents longues.
Dès lors, on comprend mieux pourquoi Becca, charmante bécasse un brin nymphomane, n’ait plus qu’une idée en tête : se faire sucer…le cou.
Vous l’aurez compris, Mords-moi sans hésitation n’a rien d’un chef d’œuvre et est aux jeunes adolescentes qui ont fait le succès de Twilight ce que la gousse d’ail est aux vampires : absolument pas recommandé !
Cependant, il n’est pas impossible que les parents, après s’être coltinés avec leur progéniture l’original au ciné puis en DVD, puissent y prendre un petit plaisir coupable.
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