Épaulé par sa bande de chauffards mécanophiles, Dominic Toretto doit affronter son plus grand ennemi… (Roulement de freins à tambour) Son propre frère, Jakob.

Pas grand-chose de 9, malheureusement, avec ce nouvel opus qui nous sort du capot un frère dont on n’avait jamais entendu parler.
Un Toretto ça va. Deux, bonjour les dégâts, comme disait la publicité. Pourvu que pour le 10, Vin Diesel ne nous ressorte pas sa vieille maman ménopausée mais toujours bien carrossée qui prend son pied à l’idée de monter les rapports. C’est presque le cas avec la vétérante Helen Mirren qui prouve, le temps d’une courte scène, qu’elle sait aussi faire chauffer le radiateur de sa grosse cylindrée. Bien mieux, en tous cas, que la belle Charlize Theron qui joue les utilités dans une cage de verre, vêtue d’une tenue en cuir rouge et noire aussi seyante que l’intérieur du bolide de Dom.
Pour surprendre, le cinéaste n’a pas d’autres choix que de faire encore monter d’un cran les cascades improbables : entre une voiture qui se prend pour Tarzan et des carambolages déments à base d’aimants. Et, pour combattre le mal par le mâle, il compense le vide intersidéral du scénario par l’envoie d’une auto… dans l’espace. Le vrai, hein, pas celui de chez Renault.
Alors même si tout se finit, comme toujours, autour d’une grillade, d’une Corona et d’un bénédicité, Dom et sa famille recomposée devraient se méfier. Ils ont beau être increvables, sans fil conducteur à leur franchise aux allures de dessin animé, ils filent à fond la caisse vers la panne sèche.