
Épaulé par sa bande de chauffards mécanophiles, Dominic Toretto doit affronter son plus grand ennemi… (Roulement de freins à tambour) Son propre frère, Jakob.
Pas grand-chose de 9, malheureusement, avec ce nouvel opus qui nous sort du capot un frère dont on n’avait jamais entendu parler.
Un Toretto ça va. Deux, bonjour les dégâts, comme disait la publicité. Pourvu que pour le 10, Vin Diesel ne nous ressorte pas sa vieille maman ménopausée mais toujours bien carrossée qui prend son pied à l’idée de monter les rapports. C’est presque le cas avec la vétérante Helen Mirren qui prouve, le temps d’une courte scène, qu’elle sait aussi faire chauffer le radiateur de sa grosse cylindrée. Bien mieux, en tous cas, que la belle Charlize Theron qui joue les utilités dans une cage de verre, vêtue d’une tenue en cuir rouge et noire aussi seyante que l’intérieur du bolide de Dom.
Pour surprendre, le cinéaste n’a pas d’autres choix que de faire encore monter d’un cran les cascades improbables : entre une voiture qui se prend pour Tarzan et des carambolages déments à base d’aimants. Et, pour combattre le mal par le mâle, il compense le vide intersidéral du scénario par l’envoie d’une auto… dans l’espace. Le vrai, hein, pas celui de chez Renault.
Alors même si tout se finit, comme toujours, autour d’une grillade, d’une Corona et d’un bénédicité, Dom et sa famille recomposée devraient se méfier. Ils ont beau être increvables, sans fil conducteur à leur franchise aux allures de dessin animé, ils filent à fond la caisse vers la panne sèche.
Bravo pour cette critique bien huilée qui nous file toutes les clefs de compréhension de cet engin en perpétuelle excès de vitesse. Une voiture dans l’espace ? 😳 Elon Musk serait-il producteur?
Et quel désastre de voir Miss Mirren et Dame Theron se fourvoyer dans ce tacot. Je n’avais pas prévu de toute façon d’aller m’embarquer sur cette voie, trop de circulation.
Merci pour ton commentaire. Tu critiques toujours sur les chapeaux de roue. 😉
Vous connaissez l’histoire du belge qui est devant un distributeur de boissons :
Il met une pièce dedans et, il y a une canette qui tombe en bas.
Il remet une pièce dedans et, il y a une canette qui tombe.
Il met encore une pièce dedans et, il y a une autre canette qui tombe.
Il remet une pièce, une canette tombe …
Un passant intrigué s’approche et lui demande ce qu’il fait.
Le type se retourne et lui dit: «Oh, ben, moi, vous savez, tant que je gagne, je joue !»
Et bien FAST & FURIOUS, … c’est exactement pareil ! Depuis 20 ans, ça fait neuf fois que c’est la même chose, mais les gens remettent à chaque fois des pièces pour voir le film …
Pas faux. 😉
Dans le même genre, j’ai lu qu’un type de Floride, a regardé 191 fois le film « Avengers : Endgame », et est entré à ce titre dans le Guinness Book pour avoir battu le record du nombre de visionnage d’un même film au cinéma …
Vu que le film dure 3 heures, même en se limitant à 8h par jour, j’ai compté qu’il faut trois mois d’une vie pour se farcir ce navet 191 fois.
Mais comment ce type n’a-t-il pas pensé à visionner un film deux fois plus court pour limiter l’épreuve ?
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se rendre célèbre, de nos jours ?
Bien-entendu, je n’écrirai pas le nom de cet étasunien ici, afin de ne pas participer à sa célébrité numérique …
Au moins, en regardant FAST FURIOUS il lui aurait pu changer de film, du 1 au 9, pour sauvegarder quelques neurones … Il lui aurait suffi de regarder 21 fois la série entière. Mais ça n’aurait peut être pas été validé par le Guinness Book, du fait des petites variations de décor et les variantes de dialogues à la marge entre les films …
En France, un type voulait voir Kaamelott 200 fois… (Sans doute pour battre ce fameux record dont tu parles.) Plus de nouvelles, depuis. Il a dû se pendre avant d’arriver au bout de son projet…
Je suis complètement passée à côté des Fast and Furious ^^