Excommunié de la confrérie des tueurs pour avoir transgressé une de leurs règles, John Wick voit sa tête mise à prix et les plus dangereux assassins lancés à ses trousses.
La chasse à John est ouverte !
John Wick revient, pour la troisième fois, dans un épisode de transition aussi maîtrisé que furieux. Comme d’habitude, le récit n’a guère d’importance, le cinéaste préférant peaufiner l’ambiance de son univers de tueurs et aligner des scènes d’action époustouflantes, parfaitement chorégraphiées et mises en scènes.
Alors même si le virtuose exercice de style se fait surprendre à plagier l’affrontement à motos du film coréen The Villainess et s’essouffle sur les derniers combats un peu répétitifs, il n’en reste pas moins un divertissement aussi intense que violent porté par des acteurs convaincants. Halle Berry et ses chiens font d’ailleurs une entrée aussi remarquée que mordante, l’une visant la tête et les autres la queue. Quant à Keanu Reeves, il épate toujours autant par son jeu taciturne et rageur ainsi que par ses prouesses physiques. Souhaitons que l’âge n’est pas trop tôt raison de l’acteur afin qu’il puisse nous offrir un final digne de son personnage.
Keanu Reeves n’a plus besoin de faire la preuve de ses talents d’acteur, même si j’ai toujours l’impression que c’est l’élu qui va se mettre tournoyer avec un grand imper noir pour slalomer entre les balles des méchants.
Le film d’action semble réussi et avoir convaincu Marcorèle, qui nous rappelle néanmoins qu’il ne faut pas attendre grand chose du scénario.
Bref, à part la présence intempestive des chiens (pléonasme ?), ça doit se laisser regarder s’il n’y a rien d’incontournable à l’affiche …
Si Hollywood se met au latin, c’est le monde à l’envers !
Caveat emptor !