Le monde est en proie à l’autodestruction et la seule manière d’espérer y échapper est de se calfeutrer chez soi ou de sortir les yeux bandés.
Métaphore de notre monde qui assiste passivement à la destruction de la planète et de ses écosystèmes, l’illustration qu’en fait Susanne Bier pose question. L’humanité se suicide-t-elle sous l’impulsion d’une entité invisible ou en croisant le visage tragiquement botoxé et inexpressif de Sandra Bullock ?
Trêve de plaisanterie, ce Bird Box fait partie d’une nouvelle catégorie de films d’épouvante ou de science-fiction (dans laquelle se rangent des films comme Sans un bruit ou Annihilation) où les femmes ont le beau rôle et se débattent dans des mondes privés de repères. Louables tentatives des scénaristes de mettre les dames en avant qui retombent à chaque fois dans les mêmes travers : cantonner les femmes dans le registre de l’émotion – les hommes se gardant l’action – dans des récits frissonnants aux sujets certes intrigants mais aux développements tellement truffés d’invraisemblances qu’ils peinent à tenir la distance.
Vouloir que la gent féminine prenne sa juste place au cinéma est une chose, lui proposer des films aussi inaboutis pour y parvenir en est une autre. Quant à la cantonner dans un genre cinématographique qui tente de se donner de la profondeur en jouant la carte de la panne des sens, voilà un choix qui dénote surtout un manque d’originalité et de clairvoyance.
😂😂😂 sûrement à cause de Sandra bullock
Le pléonasme est une figure de style où l’expression d’une idée est soit renforcée soit précisée par l’ajout d’un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes.
Exemple : « le visage tragiquement botoxé et inexpressif de Sandra Bullock ? ». On relève ici, un double pléonasme, un visage botoxé étant forcément inexpressif, et Sadra Bullock étant elle même inexpressive, par nature.
Peut-être que cette femme gagnerait à postuler pour tourner dans un manga bas de gamme, où son jeu s’épanouira pleinement entre bouche fermée, bouche grande ouverte, bouche à moitié fermée, sourire avec dents visibles, sourire sans les dents.
On lui fournira un récapitulatif des expressions pour qu’elle puisse s’entraîner devant le miroir de sa loge à maîtriser toute la palette des sentiments : ça tient sur une page et presque pas de texte : à peine une vingtaine d' »émoticônes » …
Navrant !
« Les Oiseaux de passage ». Voilà un film que l’on peut aller voir si l’on veut se rassurer sur l’avenir du cinéma américain.
Et puis c’est l’occasion d’inviter tous ceux qui sont écoeurés du grand vide étasunien d’aller voir plus au sud. Vive la Colombie !
Je ne sais pas trop si je le verrai, « Annihilation » m’avait plu par contre :).