Pas de quoi souhaiter mourir devant ce remake d’Un justicier dans la ville de Michael Winner (1974) où un homme se venge des hommes qui ont tué sa femme et violenté sa fille.
Pas de quoi se réjouir non plus.
Le pauvre Bruce Willis (au bout du rouleau, de son jeu et, peut-être, de sa filmographie ?) est aussi impavide que l’était Charles Bronson en son temps et le seul souhait que l’on puisse avoir serait de ne jamais avoir visionné cette ode pour l’auto-défense qui fait mine de proposer une réflexion sur le sujet en se contentant de relayer, à intervalles réguliers, les commentaires divergents de débatteurs radio dignes des Informés sur France Info.
Passez donc votre chemin devant ce produit de série rance et complaisant (à l’image de cette scène où le héros glousse de plaisir en découvrant sa première virée punitive, filmée à son insu, relayée sur les réseaux sociaux), la vie est trop courte pour la gâcher devant de telles inepties.
Voilà death wish rhabillé pour l’été, et ce pauvre Eli Roth directement envoyé aux orties. Je m’attendais pourtant à ce qu’il modernise et nuance la très contestée version initiale signée Michael Winner.
Et oui, nous allons vers un appauvrissement du cinéma, je pense. De plus en plus de blockbusters, eux-mêmes de plus en plus spectaculaires… Avec de moins en moins de qualité.
Ok je ne le verrai pas ^^
Un film sans doute « alimentaire » parce qu’en effet, Bruce Willis ne nous avais pas habitués à un tel navet. Je me suis (terriblement) ennuyée. J’ai aussi (beaucoup) ri parce qu’il n’est pas du tout crédible en chirurgien tourmenté…
Merci d’en remettre une seconde couche. 😉