Affiche du film Tanguy
Exaspérés par leur fils de 28 ans, brillant sinologue, qui s’incruste et prend ses aises au domicile familial, un couple de riches cinquantenaires décide de lui mener la vie dure afin de le pousser à quitter définitivement le nid.
Comédie qui a su saisir l’air du temps d’une époque (en se penchant sur cette mode des « adulescents » préférant squatter chez papa, maman plutôt que de s’émanciper totalement) Tanguy ne propose guère plus que son postulat de départ qu’il décline mollement dans de petites saynètes à l’humour bon teint, entre gens de bonne compagnie. Il faut attendre le dernier tiers du récit pour que le film s’emballe un peu à coups de remontées gastriques chez Sabine Azéma, de propos grossiers chez André Dussolier et de tours pendables joués à l’encombrant Tanguy.
Méchant mais pas trop, Etienne Chatiliez revient, hélas, bien vite dans le droit chemin pour donner à son histoire une conclusion très consensuelle.
Plus de peur que de mal. Promis ? Promis !