Mary Poppins revient dans l’allée des cerisiers pour aider les enfants Banks, qui ont bien grandi, à remettre de l’ordre dans leurs vies et à sauver la maison familiale de la saisie.
Moins magique que le célèbre Mary Poppins de Robert Stevenson (1964), ce retour orchestré par Rob Marshall ne fait hélas pas longtemps illusion sur ses véritables motivations. A savoir être un simple décalque de l’histoire originelle destiné aux jeunes générations. Comme son père, Michael Banks travaille à la banque et n’est pas à l’écoute de ses enfants. Jane est militante comme sa mère. Les allumeurs de réverbères ont remplacé les ramoneurs. Les ballons, les cerfs-volants. La tante, l’oncle rieur de la célèbre nounou. Et les séquences se succèdent à peu près dans le même ordre, avec les passages obligés des acteurs investissant l’univers du dessin animé.
Un copié collé quasiment parfait qui manque pourtant étrangement d’âme.
Sont-ce les interprétations presque anachroniques de Ben Wishaw et Emily Mortimer dans les rôles de Michael et Jane Banks ? Les chansons qui n’ont plus la saveur d’antan ? Ou la réalisation appliquée de Rob Marshall qui manque de folie et de loufoquerie ? Car on rit aussi beaucoup moins devant ces nouvelles aventures un peu trop sages.
Heureusement, Emily Blunt est parfaite en Mary Poppins et s’approprie le rôle avec naturel, sans chercher à imiter la prestation de Julie Andrews.
Le plus merveilleux dans tout cela restant, sans doute, la performance de deux nonagénaires revenus faire un clin d’œil pour l’occasion. D’un côté, Angela Lansbury ex Apprentie sorcière au regard plein de malice. De l’autre, l’apparition étonnante de vitalité de Dick Van Dyke, célèbre ramoneur dont Lin-Manuel Miranda n’est ici qu’une pâle copie.
Loin d’être déplaisant, ce Retour de Mary Poppins laisse un petit goût amer qui n’aide pas la médecine à couler, ne parvenant que par moment à retrouver la nostalgie qui nous saisissait quand la pluie faisait disparaître du trottoir les fantastiques dessins de Bert, le ramoneur, sur l’air de son « Chem Cheminée ».
La « lumino-magie » n’est pas aussi « supercalifragilisticexpialidocious » qu’espérée.
Féerique… Superbe !
Moins emballé que toi comme tu as pu le lire. 😉
Oui mais je redis que j’ai beaucoup aimé 😜
Oui. 😀
I love Mary Poppins !!
Bonne année 2019 Marco ! J’adore Mary Poppins et j’ai envie de voir cette version avec Emily Blunt que j’adore aussi. Bon, tu n’en donnes pas une bonne critique mais je le regarderai volontiers par comparaison. 😜
Tu ne vas pas me reconnaître alors je suis Rouge Velours de retour sur le net avec une nouvelle version complètement différente. 😉
Belle soirée,
Silvia (Astrée pour les intimes)
Ah quel beau début d’année avec la grand retour d’Astrée Silvia. 😉 Heureux de ton retour pour ce nouveau blog… 😀
Merci beaucoup Marco😜 Par contre, mon nouveau blog n’a vraiment rien à voir avec l’ancien. Toi, tu as perdu au change 😂
Et Emily Blunt ? J’aime beaucoup cette actrice.
Je suis contente que tu aies écrit cela, c’est ce que je pensais mais les critiques de certains journaux étaient assez favorables. Donc je vais te suivre ! Merci
A voir surtout pour Emily Blunt. 🙂
superbe ! belle journée
LE RETOUR DE MARY POPPINS a eu lieu ? Elle est revenue ! Chouette, je vais me le regarder à nouveau alors, ce film merveilleux, si réjouissant, chantant, heureux !
Hein, vous parlez d’un nouveau MARY POPPINS ? Vous devez vous tromper : le premier était parfait, alors pourquoi donc essayer d’en créer un nouveau moins bien, ce serait absurde ! Ce serait manquer le logique ! Non, sérieusement, je ne chercherai pas plus loin une explication rationnelle à cette drôle d’idée de tenter d’améliorer un film parfait ! Je vais donc me le regarder même si je n’étais pas encore né en 1964 et que je pourrais donc prétendre que ce film serait d’une autre époque et qu’il faudrait le dépoussiérer en essayant d’en faire un neuf. Un neuf qui voudrait se faire plus gros quun succès boeuf !
Je reste sur la version de 1964, sans me poser d’autres questions !
Hein, je suis hermétique au progrès, moi ?! Mais non, c’est tout le contraire : On vous a expliqué avec Marcorèle que le film était mieux en 1964, que le progrès avait déjà eu lieu pour Mary POPPINS en 1964 plutôt qu’en 2018 ! Quoi de surprenant là-dedans pour une magicienne ? Et qu’importe la logique !
Vive Mary POPPINS de 1964 ! Le film qui se bonifie encore avec le temps !
Et puisque 2018 est déjà dans les cartons, et 2019 dans les box, Joyeuse année à Cinéluctable et à Marcorèle ! On se souhaite tous des pluies de belles critiques et une avalanche de bons films !
(Et la santé, bordel !)
Bonne année 2019 également, cher Gudule. Pleine d’excellents commentaires sur Cinéluctable. 😉
Pas vu et je ne sais pas si je le verrai. Peut-être à l’occas’, qui sait ;)?
A tenter. 😉