Affiche du film Aquaman
Les aventures sous-marines du super-héros préféré des poissons. Un musculeux gaillard tatoué et armé d’un trident, doté d’un solide humour balourd. Un Thor des mers dont le destin est de cesser de buller pour parvenir à unifier les hommes de la terre et ceux des mers.
Aquaman est une sympathique ineptie kitsch qui a le bon goût de ne pas trop prendre l’eau grâce à un louable second degré qui parvient à faire oublier les pensums filmiques que nous infligent Warner et D.C. depuis quelques années avec ses Batman v Superman et autre Justice League.
Pour autant, les yeux sont mis à rude épreuve devant cette suite de tableaux aquatiques monumentaux et fluorescents qui semblent s’inspirer de l’art pompier ou d’une soirée trop enfumée, ainsi que face aux risibles poses super-héroïques des différents protagonistes.
Quant aux oreilles, elles sont bien malmenées avec les pompeuses orchestrations de Rupert Gregson-Williams parsemées de synthétiques digressions très Jean-Michel Jarresque. Sans parler des reprises improbables, dignes de fêtes foraines, de certaines chansons à succès comme le Africa de Toto.
Bref, si Aquaman est le dessus du panier de crabes D.C., il échappe, de très peu, au gros bouillon indigeste.