Pour venger la mort de son meilleur ami, l’étalon américano-italien Rocky Balboa accepte d’affronter en URSS le grizzly de Sibérie Ivan Drago dans un match entre deux blocs (de muscles) qui promet d’être bestial.
Le premier opus mis à part, la saga Rocky est devenu l’équivalent des films de Bruce Lee. Entre deux combats violents attendus et parfaitement élaborés, il faut lutter contre l’assoupissement face à des scènes d’une assommante mièvrerie.
Avec Rocky 4, Sylvester Stallone ne lésine pas sur les séquences familiales débordantes de bons sentiments et les dialogues affligeants. Et, pour boucher les trous d’un scénario aussi vide que le regard de Dolph Lundgren, l’acteur réalisateur n’hésite pas à nous gratifier d’un long clip vidéo revenant, le temps d’une chanson, sur les exploits du célèbre boxeur.
Heureusement, l’arrivée en URSS relance un peu l’intérêt pour cet affrontement au sommet avec, notamment, l’amusante mise en parallèle de l’entraînement des deux adversaires : les techniques high-tech du soviétique, forcément adepte du dopage, face à celles, plus rustiques, de l’intègre américain. Se dessine alors, une fois les spectaculaires rounds de bourre-pifs passés, un affligeant discours pro-américain sur fond de bannière étoilée où, sous couvert de réconciliation des peuples (si l’étalon a pu changer, ces bourrins de Soviétiques le peuvent aussi), le réalisateur finit de mettre K.O. le spectateur le plus conciliant, voire le plus endurant.
Vas-y Rocky !!!
La musique du film me donne toujours autant la pêche !
Toi aussi tu veux vivre en Amérique comme chantait l’autre ?
Oui, la série des Rocky ça devait déjà être assez mauvais dans les années 80, mais revu 30 ans plus tard ça doit être encore pire …
Je ne te le fais pas dire… 😉
Cela tombe bien, je n’ai pas vu les opus 1 à 3 et donc je n’avais pas vraiment l’intention de voir le 4, tu me renforces dans ma conviction 🙂
« un affligeant discours pro-américain sur fond de bannière étoilée », c’est parfois plus subtile que dans Rocky IV mais on n’a rarement vu pléonasme aussi remâché !
Ce film n’a eu aucun intérêt, à part d’enrichir Stalone qui sortait Rambo 2 la même année et avec la même idéologie (du nationalisme pur beauf !). L’intérêt, c’est juste de prouver à ceux qui sortent ce genre de bouse réchauffée pour faire du fric qu’ils ont bien raison de le faire, vu qu’il y aura toujours autant de gogos pour aller les voir.
Je sais, ce propos n’est pas très mesuré. Je prétends qu’il est justement à la mesure du mépris de ceux qui présentent à nos cerveaux ce genre de chose en prétendant que c’est du cinéma.
Ca y’est, y’a encore POULAIN qui s’emballe avec son anti-américanisme primaire ! Remarquez, tout le monde est devenu anti-étasunien, de nos jours ; alors pour se démarquer, il va falloir inverser le propos, maintenant ! Il faut bien reconnaître que ça va être dur !
Et puis, on dira ce qu’on veut, mais ROCKY 4, c’est d’abord la musique de la bande originale (Burning heart de Survivor et Living in America de James Brown, notamment …)! Il fallait juste acheter le disque sans aller au cinéma, c’était ça le truc !
J’ai bien aimé celui-ci mais j’ai évidemment préféré les 3 premiers :).