Affiche du film Ocean's Eleven
Tout juste sorti de prison, Danny Ocean décide de rassembler une équipe de dix hommes afin d’entreprendre le casse le plus fou de sa carrière de voleur. Braquer, en une seule nuit, les trois casinos les plus sécurisés de Las Vegas.
Steven Soderbergh remet au goût du jour le film de casse et renoue avec les éblouissants castings que l’on pouvait trouver dans les années 60 et auxquels Ocean’s Eleven fait un clin d’œil appuyé en adaptant le scénario de L’inconnu de Las Vegas (1961) où Franck Sinatra côtoyait Dean Martin et Sammy Davis Jr.
La mise en scène rythmée et inventive de Soderbergh qui associe écran divisé, très en vogue dans les années 60/70, retours en arrière et ellipses dans le récit donne à l’ensemble une indéniable énergie portée par la bonne humeur communicative de la bande d’acteurs recrutée pour l’occasion. Tous parfaits.
Une combinaison plutôt habile destinée, également, à masquer les faiblesses d’un scénario qui multiplie les invraisemblances et rend moins surprenant un second visionnage, une fois l’effet de surprise passé. Mais comme la poudre aux yeux fait partie inhérente de ce type de film, on peut donc dire que le casse est réussi pour Ocean’s Eleven qui remplit parfaitement sa mission : divertir.