Affiche du film Jurassic World Fallen Kingdom
Trois ans après les évènements de Jurassic World, qui ont conduit à la fermeture du spectaculaire parc à thème, les derniers dinosaures d’Isla Nublar se voient menacés d’une nouvelle extinction suite au réveil d’un volcan.
Jurassic World a vraiment fait entrer la saga créée par Spielberg, il y a 25 ans, dans l’ère du cinéma de divertissement industriel.
Ce Jurassic World : Fallen Kingdom ne fait qu’enfoncer le clou d’un spectacle qui impressionne par la qualité de ses effets spéciaux autant qu’il navre par la pauvreté de son scénario. Ressassant inlassablement les mêmes thèmes et les mêmes méchants – de cupides abrutis qui finissent inévitablement par se faire croquer – le récit a, au moins, le bon goût de nous épargner les enfants têtes à claques qui n’écoutent jamais rien.
Bâillonné par sa superproduction calibrée, Bayona se contente de soigner quelques scènes d’effroi et de faire rimer jurassique et gothique lors d’un joli plan nocturne dévoilant un raptor grimpé sur le toit d’une maison rappelant celle de la famille Adams.
Peu de chance, donc, que le réalisateur de L’orphelinat laisse son empreinte sur cette monstrueuse licence, génétiquement modifiée pour faire un maximum d’argent. Tiens, ça ne vous rappelle rien ?