
Parce que son nigaud de fils cherche à se suicider, Maria Bodin, vieille fermière de 87 ans, décide de l’emmener se « dépayser » en Thaïlande.
Tiens, voilà du Bodin.
Troisième film pour ces deux personnages issus de spectacles à succès et première sortie hors du territoire en pleine épidémie de COVID (histoire, sans doute, d’aller s’immuniser en mangeant du pangolin) avec pour destination la Thaïlande, pays qui semble attirer les comédies franchouillardes depuis l’improbable Mon curé chez les Thaïlandaises (1983).
Heureusement, le film de Frédéric Forestier n’a rien du nanar annoncé et, même s’il ne brille pas par sa mise en scène et son scénario, parvient à faire sourire (voire faire rire : prouesse de plus en plus rare dans les comédies françaises) en confrontant l’exotisme asiatique au bon sens « bin d’cheux nous ». Les répliques fusent, certes souvent centrées sur les litchis ou les profiteroles, et les péripéties s’enchaînent en ayant le bon goût de ne jamais sombrer dans l’humour beauf, les deux acteurs parvenant à rendre attachant leurs personnages caricaturaux mais plein de jugeote.
Dommage que le film finisse par virer en eau de Bodin à cause d’un excès de gentillesse, là où on aurait aimé plus de méchanceté. Bref, ce n’est pas encore cette fois-ci que nous goûterons au Bodin noir.
Alors là la chance, je pense que cela n’a aucune chance d’être donné en Chine !
Les Bodin ont donc un cœur, et moi qui croyait qu’on ne bodine pas avec l’amour…
Bravo ! 😀
Et bien, quitte à passer pour un fâcheux, ça ne me tente pas, moi.
En tous cas, quand j’ai subi l’annonce en attendant LES ILLUSIONS PERDUES, j’ai tout de suite su que je n’irais pas plus loin …
Mais pourquoi assène-t-on en salle des bandes annonces de films complètement incompatibles avec le style de film que nous avons choisi de venir voir ? Il n’y a donc pas moyen d’en profiter pour nous tenter avec des films de la même veine ? Je sais qu’il ne faut pas s’enferme dans un type de chose et que c’est justement ce que nous reprochons aux réseaux sociaux, mais de là à rater l’occasion de faire de la pub efficace et nous casser les oreilles avec des machins qu’on n’ira jamais voir, je pense que la question mérite d’être posée. Tout n’est pas identiques et on a beau avoir des goût ouverts, à part Marcorèle, nous évitons certains genres de films dont on souhaite même ne pas subir la bande annonce trois secondes avant le début du film que nous venons voir.
Voilà, c’est dit, vu que c’est ce que je pense quand cela m’arrive, c’est à dire à chaque fois que je vais au ciné. Et je ne parle pas des pubs tonitruantes qui pensent que je vais acheter sous le seul prétexte que je ne peux pas m’empêcher d’entendre leur bousin, même oreilles bouchées.
Ca a l’air très bien, ce film. Subtile, fin, intéressant, porté par des dialogues et des situations filmées avec art, des acteurs impliqués et inspirés par le message qu’ils portent … Un incontournable, non ?
GUDULE, on a hacké ton adresse, je crois …
😅
Je passe mon tour ^^
Je ne t’en voudrai pas… 😉