L’enfance cacophonique de Jeanne d’Arc.
Les gnards braillards de L’école des fans vous cassaient les oreilles ?
Vous ne supportez pas The Voice ou la Nouvelle star ?
Alors passez votre chemin devant cette comédie musicale désaccordée où Jeanne et ses compagnons font dans le prêt à chanter convenu, des accents de R’nB ou de rap dans la voix.
Après le burlesque et grinçant Ma Loute, Bruno Dumont poursuit ses radicales expérimentations cinématographiques. Mais, cette fois, le grotesque manque de grâce.
En dépit de quelques idées séduisantes et d’un brin d’humour, son nouveau film se contente de longues et lassantes promenades – dans les dunes et dans un ruisseau – entrecoupées de dialogues souvent inintelligibles, de chants dissonants et de danses aux chorégraphies répétitives : mélange de piaffements, de bonds, de roues et de violents mouvements de têtes avant-arrière façon métalleux.
Grâce à Jeannette, on sait maintenant pourquoi les Anglais abandonnèrent le siège d’Orléans : ils désiraient ménager leurs tympans et fuir cette pucelle à la voix de crécelle.
Pas du tout pour moi…
Ca a l’air épouvantable ce truc…
Exercice de style intéressant mais vite lassant. 🙂
L’idée même d’une comédie musicale sur Jeanne d’Arc parait complètement saugrenu.
pour le partage, j’ai vu le film otez moi d’un doute, c’est hyper bien !
Effectivement, ma critique se trouve juste avant celle-ci. 😉
Mince, j’ai bien failli envoyer la bande annonce avant de lire votre alerte critique, Marcorèle !
Soit, les Anglais abandonnèrent le siège d’Orléans pour épargner leurs tympans, mais pourquoi donc ont-ils pris le temps de faire hurler la soi-disant vierge à Rouen ? Mystère ! Il faudrait enquêter à ce sujet, non, même si la cohérence n’est pas toujours le propre des Britanniques !
A moins qu’ils aient inventé les boules QUIES dans l’intervalle …
Ben non, ce ne sont pas les anglais qui ont inventé les boules Quies ! Le mystère reste donc entier !
Pour info, depuis le site qui nous met les boules !
1918 : A la demande d’une de ses clientes importunée par le bruit, un pharmacien parisien met au point un bouchon d’oreille à base de cire et de coton. Devant la satisfaction de sa cliente, le pharmacien se met à commercialiser cette « sourdine », comme on l’appelle à l’époque dans sa pharmacie.
1921 : Une société commerciale est créée afin de développer la vente de ce nouveau bouchon d’oreille.
Devant l’intérêt particulier de l’époque pour l’Antiquité, on lui donne le nom de Quies qui signifie quiétude en latin …
A l’époque moderne de THE VOICE ou de TPMP, gageons que ce produit a encore de belles heures devant lui !
On parlait de quoi, au départ ?
« Jeannette » ? …….. Aucun intérêt !