Los Angeles, 1955.
Un jeune photographe à la recherche d’un sujet qui le ferait connaître croise la route d’un acteur sur le point de devenir célèbre : James Dean.
Voilà un beau sujet de film vitrifié par le style glacé d’Anton Corbijn.
Si la froideur de sa mise en scène convenait parfaitement aux deux précédents films (les thrillers The American et Un homme très recherché) elle peine, cette fois, à faire exister cette histoire d’amitié hivernale contrariée par des conflits d’intérêts.
Le cinéaste a beau s’attacher à recréer scrupuleusement le cadre dans lequel les célèbres photos ont été prises, il ne parvient jamais à faire naitre l’émotion, au point que les tourments des deux protagonistes nous deviennent vite indifférents.
Le casting n’arrange rien. Dans le rôle du photographe, Robert Pattinson peine à donner quelques expressions à son visage morne. Quant à Dane DeHaan, avec sa mine poupine et ses yeux plissés pour se donner l’air d’en avoir deux, il manque singulièrement de charisme pour interpréter l’icône que fut James Dean. Il suffit d’ailleurs de voir les vrais clichés de l’acteur, dévoilés dans le générique de fin, pour comprendre qu’il n’y a pas photo.
Un film superficiel qui, contrairement à son titre, manque de vie.
Dommage… sur le papier c’était tentant…
Oui, c’est ce que je me disais avant visionnage. D’autant que j’avais bien aimé les deux précédents films de ce réalisateur.
C’est curieux, cette manie, chez les étasuniens d’apprécier les acteurs qui ne jouent pas …
C’est dommage! J’aime beaucoup James Dean.
Il vaut mieux que tu revois ses films, alors. 🙂
Ce film ne me tentait pas trop, même si j’aime bien James Dean …
Je voulais vous signaler « L’amant d’un jour » de Philippe Garrel, que j’ai vu hier et que j’ai trouvé très beau. Je ne sais pas si vous aimez ce type de films français un peu psychologiques et esthétisants mais ça vaut le détour, je trouve !
Merci pour le conseil. Je n’ai pas d’à priori sur les films. 🙂