Une ancienne interrogatrice de la CIA est réactivée pour questionner un suspect et tenter d’enrayer un acte terroriste sur Londres. Finaude, elle va rapidement s’apercevoir qu’elle a été piégée.
Bien décidée à ne pas se laisser faire, elle va tenter d’enrayer la menace qui pèse sur la ville tout en essayant de révéler la conspiration au sein de son agence de renseignement
Réalisateur à la filmographie éclectique, capable du meilleur (Cœur de tonnerre) comme du moins bon (Le monde ne suffit pas), Michael Apted nous propose un thriller d’espionnage au goût de déjà-vu (dans la lignée de Salt et de Piégée) avec pour héroïne une sorte de Jason Bourne au féminin qui peine à convaincre. Le récit prévisible, tout comme l’identité du traitre, mêle intrigue alambiquée et fusillades sans originalité.
Si Michael Douglas, Toni Collette et John Malkovitch, en héritant de personnages stéréotypés, offrent des prestations solides mais convenues, les cas d’Orlando Bloom et de Noomi Rapace sont nettement plus embarrassants.
Alors qu’il occupe la moitié de l’affiche, la présence du premier est tout à fait marginale pour un rôle qui n’offre que peu d’intérêt. Quant à l’actrice principale, si l’on excepte la trilogie Millenium où elle excellait dans le rôle de Lisbeth Salander, on ne peut que constater, de film en film, son manque d’expressivité et de charisme.
Se contentant de surfer sur un sujet brûlant, cette conspiration cousue de fil blanc n’est rien d’autre qu’un simple produit de série.
Je ne comptais pas le voir, ça tombe bien.
Je ne t’ai donc pas ôté le pain de la bouche. Ouf ! 😉
Et bien, et bien, je pensais vraiment aller le voir mais ce que tu dis m’en dissuade tout à fait. Merci, surtout qu’avec ce beau temps, je n’ai pas envie de me renfermer dans des salles obscures !
Oui, passe ton chemin. 😉
C’est la mode, les visages inexpressifs, au ciné ! Faut suivre la mode ! Les acteurs doivent essayer de s’aligner sur Foot de rue, ou Pokémon, mais ils laissent encore échapper une grimace de temps à autre …
On leur a dit, aux acteurs, pourtant : Poker face, tout le temps ! Mais ils cabotent à longueur de temps, en essayant de faire les ceux-ce qui pensent avec leur visage à ce qu’on leur fait jouer, au lieu de faire les statues qui bougent sans bouger ! Et pourquoi pas avoir des attitudes naturelles, aussi ! on croit rêver ! Quelle indiscipline !
On leur a expliqué, pourtant que l’idée, c’est de préparer les spectateurs, en prévision du temps où on supprimera définitivement tout rôle humain dans les castings. Ca coûtera beaucoup moins cher de faire tout ça en numérique sans s’emmerder à donner des expressions aux personnages. Mais ils ne comprennent pas, ils font du théâtre, ces mégalos !
Pour le scénario, on fait déjà du collage, en allant piquer des scènes ici et là avec les mêmes acteurs que dans d’autres scènes d’autres films. En gros, on bosse comme pour la musique de base, en collant des petits bouts de morceaux piqués ici ou là sous prétexte que ça a bien marché ailleurs et qu’il vaut mieux copier ce qui a déjà marché plutôt que prendre le risque de créer un truc qui ne marchera pas forcément.
A part ces petits détails qui trouvent une solution progressivement, le gros problème qui reste à régler, c’est le public ! Le public est indiscipliné.
On a beau farcir son cerveau de publicité sucrées sur la sortie d’un gros film lourd qui coûte un paquet de tunes ; ces gens se permettent de juger par eux-même, de critiquer, de faire les difficiles … Quels ingrats ! Alors qu’on leur sert un truc mâché et remâché, ils tordent le nez et prétendent que ça ne leur plait pas !
Sans compter les gens de parfaite mauvaise foi chronique comme Marcorèle, qui déteste la bonne sousoupe formatée d’Hollywood ou d’ailleurs, sous prétexte qu’elle est insipide !
Et en plus, Marcorèle va vraiment voir les films et réfléchit au lieu de consommer, puis essaye d’entraîner des brebis égarées derrière lui en prenant le soin d’écrire lui-même des points de vue personnels pas formatés, ni approuvés par les producteurs ni les distributeurs qui, on le sait, sont les seuls vrais artistes de la belle industrie cinématographique !
Et on le suit !
Vous n’êtes pas raisonnables, non-plus …
Noomi Rapace nous avait effectivement marqué dans Millenium. C’est l’occasion d’inviter les fans de Millenium, à revoir les films ou à relire les livres et à aller plus loin en lisant Guillaume LEBEAU, qui a commis deux ouvrages sur Millénium : «Stieg Larsson avant Millénium» et «Le Mystère du 4ème manuscrit».
On peut aussi profiter de ne pas aller voir CONSPIRACY pour découvrir les romans de Guillaume LEBEAU.
Bonne idée, Gudule. 🙂
Coucou Marco, rien qu’en voyant la bande annonce, je ne suis pas curieuse de regarder ce film qui n’apporte rien de plus que de l’action.
A bientôt!
Ah oui, j’oubliais! J’adore le nouveau design de ton blog!
Ah, je te remercie beaucoup pour ton avis. 😉