Stu, le dentiste, se marie. L’occasion pour les quatre amis de se retrouver en Thaïlande.
Et c’est parti pour une nouvelle nuit de folle amnésie.
Very Bad Trip 2 vient apporter la plus affligeante des preuves à ceux qui douteraient encore que le cinéma soit, aussi, une industrie,
Copié collé de l’original (qui n’avait d’original que le nom puisque le scénario s’inspirait allègrement du réjouissant Eh mec, elle est où ma caisse ?), cette nouvelle virée dans l’oubli semble, cette fois, avoir également égaré en route son réalisateur et ses scénaristes.
Il n’y a, ici, pas plus d’idées de mise en scène – Todd Phillips reprend exactement les mêmes « trouvailles » que dans son premier film – que de surprises scénaristiques, le procédé narratif utilisé étant toujours le même. Sans compter que rien dans cette histoire ne tient debout ce qui dénote, au passage, un certain mépris du spectateur.
Ah si… Bangkok a remplacé Las Vegas et un petit singe à qui l’on enseigne à sucer des glands prend la place du bébé à qui l’on apprenait l’onanisme.
Ajoutez à cela une vision plutôt caricaturale et condescendante de la Thaïlande : entre drogue, moines et prostitution. Troquez l’humour par une bonne dose de vulgarité et vous obtenez une photocopie qui fait tâche.
Dommage que le réalisateur et ses scénaristes n’aient pas eu la même lucidité que leurs personnages avant de mettre en chantier cette suite, car cette fois, ce sont eux qui ont « merdé grave ! »
Mais que le spectateur – qui s’est fait escroquer d’une place – se rassure, il aura, lui aussi, vite fait d’oublier ce film qui… Euh…
De quoi étais-je en train de vous parler déjà ???