Jack Sparrow est de retour pour de nouvelles aventures bondissantes à la recherche de la Fontaine de Jouvence.
On prend le même et on recommence, pourrait-on dire, car cette fois le pirate déjanté joué par Johnny Depp se libère de ses anciens faire valoir de la trilogie (William Turner/Orlando Bloom et Elizabeth Swann/Keira Knightley) pour voler de ses propres ailes. Toutefois, que les fans se rassurent, Gibbs et Barbossa font toujours partie du voyage !
Sans doute le meilleur épisode de la saga après l’excellent second opus (Le secret du coffre maudit), La Fontaine de Jouvence bénéficie de nouveaux comédiens plutôt convaincants : Ian McShane dans le rôle de Barbe Noire et Penelope Cruz dans celui de sa fille.
Mais le grand changement vient surtout du cinéaste, Gore Verbinski ayant laissé sa place au metteur en scène de Chicago et de Nine. Si l’idée de prendre un réalisateur plutôt spécialisé dans les comédies musicales peut sembler incongrue pour mettre en scène un film d’aventure, c’est oublier que l’un des plus beaux films de cape et d’épée de l’histoire du cinéma, Scaramouche, a été réalisé par George Sidney – lui même réalisateur de comédies musicales : Escale à Hollywood, Showboat… – qui avait su apporter son sens de la chorégraphie et du timing dans l’élaboration des combats et des scènes d’action.
Si Rob Marshall est loin d’avoir les qualités de son ainé côté comédie musicale, il se sort honorablement de ces aventures de pirates et compose, en début de film, une belle scène d’action « à l’ancienne » qui suit l’évasion rocambolesque du Capitaine du Black Pearl à Londres. Enlevée et drôle, cette séquence fait regretter que le reste du scénario n’ait pas la même folie et finisse par se perdre dans les bavardages inutiles et les effets spéciaux lourdingues.
Malgré ces réserves, et si l’on excepte la nouvelle prestation molle d’Astrid Bergès-Frisbey (après La fille du puisatier de Daniel Auteuil) dans le rôle d’une sirène au phrasé piteux, Pirates des Caraïbes, La Fontaine de Jouvence – à défaut d’être du grand cinéma – reste un joyeux divertissement et un cru fort convenable pour qui souhaite s’y désaltérer.
Merci, Marcorèle, pour cette critique aussi bonne que complète.
Mais avons-nous le choix d’aller ou de ne pas aller voir Pirates des Caraïbes La fontaine de Jouvence ?
Assurément, non ! Avec deux enfants-coeur de cible du film, nous avons l’obligation parentale de les mener voir ce nouvel opus !!
Sommes-nous obligés d’accompagner les gosses ? Non ! Ah-bon ?!
Irons-nous ? Bien-sûr! Pourquoi nous priverions-nous de cette comédie enlevée au nom d’un principe de sérieux ou pour manifester notre désir de goûter autre chose maintenant ?
Nous dégustons bien les même confiseries depuis des décennies… Pourquoi ne pas aller voir à nouveau Johnny Depp faire son numéro de pirate fantasque sur un tempo excitant que nous connaissons parfaitement ?
William Turner/Orlando Bloom et Elizabeth Swann/Keira Knightley ont disparu ? Ce n’était pas mes préférés, de toute façon ! Trop lisses !
Et Penelope Cruz s’est retrouvée sur la plateau ! C’est intéressant de la surprendre dans cette récréation alors qu’elle nous ravit tant dans des registres moins riants.
C’est entendu : Nous n’irons pas pour être surpris, ni pour réfléchir…
Nous attendions juste de savoir si Marcorèle serait déçu… Il ne l’est pas (à part pour Astrid Bergès-Frisbey dans un rôle de poisson qui lui conviendrait par nature, … si elle n’ouvrait pas la bouche…). Alors, la voie est libre ! Laissons quand-même passer une semaine, pour que l’entrée du ciné se désengorge, et bonne détente !
Sans anticiper la fin du film, on va supposer que Jack Sparrow la trouve, sa Fontaine de jouvence, vu que Terry Rossio a déjà présenté le prochain scénario à Disney et que Jerry Bruckeimer (le producteur) discute avec Rob Marshall.
Bref tout serait déjà prêt pour tourner …sauf Johnny Depp …qui laisse monter le cachet avant de s’engager …
Pirate !!!
Bon, et bien, ça c’est fait ! Nous sommes allés voir ça hier soir.
Le contrat est rempli, et nous ne sommes pas déçus.
Mention spéciale pour la truculence de la poursuite dans Londres.
Ensuite, il s’agit d’une course au trésor classique avec trois équipes.
La troisième équipe constituée des espagnols est sous-employée.
Le fantastique des premiers épisodes vire un peu sur les super pouvoirs.
Et puis, si vous ratez le 4, vous n’aurez pas de mal à brancher sur le 5..
Astrid Bergès-Frisbey, la sirène ? Moi je la trouve bien gentille, toute douce, pour trancher avec la voracité de ses congénères… Il lui reste à prouver qu’elle peut jouer autre chose, c’est vrai. J’ai regretté le puritanisme de Walt Dysney, qui a gommé tout atout mammifère aux sirènes, dont le charme se trouve ainsi limité au visage … A ce sujet parareligieux, on peut aussi trouver suspect le prédicateur de moralité chrétienne dans l’équipe de Sparow, qui assène la bonne nouvelle et essaye d’évangéliser tout le monde sans trop de succès heureusement …
Comme les troupes espagnoles, Penelope CRUZ est sous-employée. Nous savons que son jeu est bien plus développé,e t ça doit être dur de ne pas avoir le rôle vedette réservé aux hommes dans Pirates 4…
La 3 D ? On commence à s’y habituer, sans plus savoir ce que ça apporte vraiment. Sans doute que c’est aussi bien en 2D, et on gagnerait l’inconfort des lunettes encore trop lourdes.
Suis-je réservé ? Non ! C’est un très bon divertissement, parfaitement inutile mais si distrayant et joyeux à partager.
Et puis, un mot des dialogues ! Aucune réserve sur ce point. C’est très bien fait, même en VF.
Donc, on maintient la recommandation.