6 mois après l’apparition en Angleterre d’un virus transformant les gens contaminés en monstres sanguinaires, l’infection s’est arrêtée faute de chair fraîche pour alimenter les zombies.
Sous contrôle de l’armée américaine, les réfugiés rentrent petit à petit au pays. Parmi eux, deux enfants retrouvent enfin leur père qui a réussi à échapper au fléau sans parvenir à sauver leur mère. Mais, dans un Londres loin d’être sécurisé, une anomalie risque fort de tout faire redémarrer…

À défaut des mêmes personnages, cette suite de 28 jours plus tard (2003) reprend le même cahier des charges que celui élaboré par Danny Boyle. À savoir, filmer un virus à la propagation rapide qui transforme les zombies en de super sprinters, le tout capté par un cameraman atteint de tremblote.
Si le film démarre sur les chapeaux de roue avec des survivants assiégés dans une ferme isolée, cette suite finit par s’endormir aussi rapidement que son infection en se concentrant sur les tribulations inconscientes de deux enfants têtes à claques. Vous savez, ces gamins (très prisés des films d’horreur) qui n’écoutent rien et cumulent tellement de bourdes qu’ils finissent par relancer, à eux seuls, une épidémie et à la propager à vitesse grand V.
La suite du scénario se résume donc à des adultes qui passent leur temps à se sacrifier pour tenter de sauver la peau de ces deux jeunes crétins à la bêtise aussi galopante que le virus. Une bêtise en entraînant une autre, les deux nigauds parviennent même à créer un improbable zombie revanchard qui, contre toute vraisemblance, débouche toujours là où on ne l’attend pas.
Ce n’est qu’en toute fin de film que la pétoche reprend enfin, un peu, ses droits lors d’une angoissante séquence dans les couloirs obscurs d’un métro, très inspirée par le final en appartement de [REC].
En dépit de son impressionnant casting, 28 semaines plus tard s’avère n’être qu’une pâle resucée de son aînée, le mordant en moins.