
1985. Un chargement de drogue est jeté depuis un avion et saupoudré au-dessus d’une forêt de Georgie. Pour les touristes, quelques adolescents fugueurs, ainsi que pour les flics et les voyous venus rechercher les sacs de cocaïne, ce road-trip va rapidement se transformer en very bad tripes face à un ours complètement camé.
Avec Crazy Bear, Elizabeth Banks a le bon goût de ne pas prendre son sujet (inspiré d’une histoire vraie) au sérieux et d’injecter une bonne dose d’humour aux exploits de sa bête à concOurs bOursouflée à la coke. Plus prompt aux calembOurs perchés qu’aux scènes glamOurs osées, son film ne fera certainement pas la cOurse aux Oscars, notamment à cause de nombreuses baisses de rythme. Mais pour ceux qui aiment quand le gore est coupé à l’humour trash, les aventures de cet ours aussi défoncé qu’une mule se laisse regarder sans avoir envie de cOurser l’exploitant de salle pour se faire rembOurser l’entrée débOursée.
Pas d’overdose à craindre devant ce Crazy Bear qui n’a rien d’excessivement stupéfiant. Il peut même se consommer sans modération, une bonne « beer » à la main.
La bande-annonce m’a fait fuir loin, très loin. Je dois pas sniffer la même came.
Je suis friand de ce type de films. 😉
La bande annonce me donne la même impression que le film entier à Marcorèle, notre éclaireur dévoué :
Une idée scénaristique originale, pour changer, et un traitement oscillant entre horreur et comédie.
Je me limiterai néanmoins à la bande annonce.
Est-ce que le cinéma peut constituer une industrie de blanchiment d’argent de la drogue ?
On peut se poser la question en découvrant cette mise en scène des effets hallucinogènes de la cocaïne.
Serait-ce une promotion dissimulée de la drogue, avec la complicité de l’image d’un ours dopé à la cocaïne, à la place de l’homme, car ce serait trop visible.
Je délire ? Ah-bon, je vais vérifier la composition de la farine des crêpes …