1985. Un chargement de drogue est jeté depuis un avion et saupoudré au-dessus d’une forêt de Georgie. Pour les touristes, quelques adolescents fugueurs, ainsi que pour les flics et les voyous venus rechercher les sacs de cocaïne, ce road-trip va rapidement se transformer en very bad tripes face à un ours complètement camé.

Avec Crazy Bear, Elizabeth Banks a le bon goût de ne pas prendre son sujet (inspiré d’une histoire vraie) au sérieux et d’injecter une bonne dose d’humour aux exploits de sa bête à concOurs bOursouflée à la coke. Plus prompt aux calembOurs perchés qu’aux scènes glamOurs osées, son film ne fera certainement pas la cOurse aux Oscars, notamment à cause de nombreuses baisses de rythme. Mais pour ceux qui aiment quand le gore est coupé à l’humour trash, les aventures de cet ours aussi défoncé qu’une mule se laisse regarder sans avoir envie de cOurser l’exploitant de salle pour se faire rembOurser l’entrée débOursée.
Pas d’overdose à craindre devant ce Crazy Bear qui n’a rien d’excessivement stupéfiant. Il peut même se consommer sans modération, une bonne « beer » à la main.