
Alors qu’un violeur de jeunes femmes sévit en ville, Déborah doit faire face à la disparition inexplicable de son mari. Peu à peu, son existence dorée se fissure devant les révélations qui commencent à accabler son époux. Ce dernier a-t-il autrefois agressé sa jeune sœur ? A-t-il un lien avec le tueur en série qui sévit la nuit à la sortie des bars ? Autant de questions qui inquiètent Déborah alors qu’un repris de justice rode autour de sa grande maison.
En adaptant un polar américain de Carlene Thompson, Jean-Pierre Mocky ne s’est même pas donné la peine de transformer les prénoms américains de ses personnages, ni certaines de leurs fonctions qui semblent bien étranges dans l’univers franchouillard qu’il met en scène.
Tourné en vidéo avec le rendu d’un petit film amateur et joué par des acteurs dont les prestations, ni convaincantes ni convaincues, semblent toutes droites sorties d’une sitcom des années 80, Tu es si jolie ce soir ne parvient jamais à effrayer ni même à émouvoir. Pourtant, l’intrigue, avec plus de moyens et moins de désinvolture, avait certainement de quoi tenir en haleine. Devant ce ratage où rien ne fonctionne (pas même la petite chanson composée pour l’occasion par Vladimir Cosma), on ne peut que regretter la grande époque du cinéaste, celle des Compagnons de la marguerite ou de La grande lessive (!), dont la causticité semble s’être émoussée avec l’âge. Quel dommage.
Tu as regardé jusqu’à la fin ?
Absolument. Je ne pense pas avoir arrêté un film que j’avais commencé avant de voir la fin. C’est un principe. Toujours l’espoir que… 😉
Je suis comme toi. Sauf une seule fois où j’ai craqué avant la moitié du film, tellement il était emmerdifiant. D’ailleurs, les gens quittaient la salle les uns après les autres, déjà qu’il n’y avait pas grand monde au départ… 🙂
Ce n’était humainement pas possible de rester, à moins de s’endormir.
Si tu aimes relever les défis, voici son nom : « La note bleue » (1991).
Bon courage.
Je n’ai jamais vu de Jean Pierre Mocky
Ah, il faut combler cela. Plutôt ses films des années 60 si tu dois faire un choix. 🙂
Quand c’est nul, il faut le dire.
Donc TU ES SI JOLIE CE SOIR est nul, et Marcorèle le dit.
C’est pas comme NOPE ! 🙂
« En adaptant un polar américain de Carlene Thompson, Jean-Pierre Mocky ne s’est même pas donné la peine de transformer les prénoms américains de ses personnages, ni certaines de leurs fonctions qui semblent bien étranges dans l’univers franchouillard qu’il met en scène » nous explique Marcorèle …
J’en profite pour élargir la question : Pourquoi faire parfois un remake français de film étasunien ?
Parce que le film original est raté ? Ca laisse du choix …
Parce qu’on n’a pas d’idée ? Je croyais que justement, En France, on a des idées (on le sait au moins depuis 1976 !)
Pour nous venger de nous faire piller nos idées ? C’est vrai que le nombre de films français remakés aux Zuès est interminable … sans compter les romans ou les auteurs français qui ont bossé pur Hollywood …
C’est un mystère, semble la réponse la pus fiable !
Faites l’essai : Tapez dans google « les remake francais de films americain », les quatre premières réponses concernent la proposition inverse : les remakes étasuniens de films français, c’est dire le nombrilisme !!
Et puis, on trouve enfin, avec l’aide de google, l’encyclopédie en ligne Wikipedia / Le meilleur ami des collégiens rédacteurs d’exposés, pour nous renseigner (sans filet, nous le savons) et qui nous propose une liste des films concernés :
L’Appel de la forêt (film, 1972)
L’Armée des morts
Aspern (film)
Belle, belle, belle
Bodybuilder (film)
Buster se marie (Claude Autant-Lara)
Le Casse (film, 1971)
La colline a des yeux (film, 2006)
Criez-le sur les toits
De battre mon cœur s’est arrêté
Do Not Disturb (film, 2012)
Double Zéro
Et ta sœur (film, 2016)
La Fabuleuse Aventure de Marco Polo
La Femme et le Pantin (film, 1959)
Le Fils de l’autre (film, 1931)
J’ai épousé une ombre (film)
Just a Gigolo (film)
Maniac (film, 2012)
Les Morfalous
Nid de guêpes (film)
Nuit d’Espagne
Le Patriote (film, 1938)
La Promesse de l’aube (film, 2017)
Rive gauche (film, 1931)
Sapho ou la Fureur d’aimer
The Search
Le téléphone sonne toujours deux fois
Un barrage contre le Pacifique (film, 2008)
Le Voleur de Bagdad (film, 1961)
Une liste aussi courte, ça laisse songeur, non ?