Toujours parmi nous depuis la fin de la Première guerre mondiale, la belle Diana Prince, alias Wonder Woman, va devoir contrecarrer les effets d’une pierre qui exauce les vœux fric et frime des années 80, transformant une amie scientifique en une superprédatrice cougar nommée Cheetah (si, si) et un homme d’affaires ruiné en supercrétino Trump.

Après un Wonder Woman plutôt sympathique, Patty Jenkins rentre dans le rang des productions DC avec ce Wonder Woman aussi superficiel que l’époque à laquelle il se déroule. Il faut dire que, à part tenter de nous faire sourire avec des fringues kitsch, des sacs bananes et des justaucorps bien échancrés, le film n’a pas grand-chose à nous proposer.
Ah si, il insiste beaucoup sur le fait de dire la vérité (la « truth », in english), notamment grâce au lasso magique de la belle Wonder.
Tu la veux vraiment, la vérité ? Alors, tu vas l’avoir !
Film aussi creux que le jeu de ses acteurs, Wonder Woman 1984 s’étire inconsidérément sur près de 2h30 en usant d’effets spéciaux qui se veulent réalistes (la scène d’ouverture dans le centre commercial) mais dont le rendu fait sacrément fauché. Le scénario abracadabrantesque vire rapidement au grand n’importe quoi et l’on remercie le Coronavirus de nous avoir tous protégé d’une sortie en salles de ce nouveau film de super-zéros.
S’il y a bien un souhait à faire devant cet affligeant spectacle c’est : Plus jamais ça !