Les premiers pas de super héroïne de Wonder Woman, princesse des amazones, au côté des alliés pendant la première guerre mondiale.
Apparue pour la première fois dans une bande dessinée en 1941, Wonder Woman est née un an après l’apparition de Captain America. Réponse féminine au patriotique super soldat américain dont elle possède certains des attributs : bouclier et costume rappelant la bannière étoilée.
Après une suite d’adaptations dispensables de l’univers DC Comics (Man of Steel, Batman v Superman, Suicide Squad) visant à contrer la suprématie des Studios Marvel au cinéma, Warner tente sa chance avec sa Captain Amazone, réplique assez semblable du Captain America : First Avenger de Joe Johnston à ceci près que le premier acte de ses aventures se situe pendant la première guerre mondiale au lieu de la seconde.
Bonne nouvelle, le film de Patty Jenkins est sans doute la meilleure transposition DC Comics à l’écran depuis les Batman de Christopher Nolan.
Gal Gadot, bien que peu expressive, ne manque pas d’allure dans le rôle-titre et quelques belles scènes d’action émaillent le film, la plus réussie étant la charge de Wonder Woman hors des tranchées. Le tout enveloppé d’un humour qui bat, légèrement, en brèche le machisme inhérent à ce genre de productions.
Mauvais nouvelle, la mise en scène de la réalisatrice de Monster se complaît un peu trop dans les effets appuyés et les ralentis où les acteurs prennent la pause, donnant à l’ensemble un côté pompier un peu grossier qui culmine lors de l’affrontement balourd entre la princesse amazone et Ares.
Quant au féminisme qui, soi-disant, sous tendrait le film, il fait un peu sourire quand on découvre que Wonder Woman acquiert la pleine puissance de ses pouvoirs par amour pour un homme qui, forcément, la révèle à elle-même. A moins que la définition du féminisme ne se résume aujourd’hui qu’à en avoir d’aussi grosses que les mecs ?
Bref, si cette nouvelle charge DC Comics donne plutôt satisfaction, elle est encore loin de marcher aux Wonder !
Alors là, chapeau, tout pareil pour moi !
Ajoutons que nous sommes contents de revoir Robin Wright Penn, magnifique…
Et qu’une polémique idiote a surgi autour du film, qui est peu à peu interdit dans tous les pays musulmans à cause de l’actrice principale qui est Israelienne… Où va se nicher la bétise, j’en reste baba…
Une bonne surprise. Un film de super-héros moins bête et plus adulte que d’habitude avec en prime de bons dialogues, assez drôles, entre Wonder Woman et son amoureux (la partie à Londres est la meilleure du film). Gal Gadot est charmante et convaincante dans le rôle titre. Dommage que la fin verse dans le déluge d’effets spéciaux inhérent au genre.
C’est vrai que la partie à Londres ne manque pas d’humour. Sympathique.
Un des rare film de super héros qui me donne envie cette année.
Je me fais un plaisir de découvrir ton blog.
Merci. Bienvenue et bonne visite, alors. 🙂