« Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom (dont nous ne ferons pas le curriculum) l’un des personnages les plus complexes de l’univers Marvel. »

Filoutage que ce synopsis destiné à masquer un carnage visuel dont la complexité se résume à un énorme foutage de gueule de ses cinéphages. Un visionnage qui risque de provoquer décervelage et barbouillage devant ce catalogage de carambolages et de trucages proches du boursouflage.
Dans sa cage, la prestation de Woody Harrelson ressemble à un vrai sabotage, recyclage de ses anciens personnages de barges. Quant à Tom Hardy, avec son rasage approximatif et ses cheveux frisant le dégraissage, il semble bon pour le chômage. Surtout qu’il se pique ici du renflouage des pages d’un scénario en plein radotage qui tarde à l’allumage et finit en véritable naufrage.
Andy Serkis, plus à l’aise dans le clonage d’êtres numériques, se complaît dans une mise en scène qui oscille en permanence entre charcutage et tripatouillage. Avec un tel emballage, Venom : Let there be Carnage (le bien nommé) pourrait bien être son sarcophage en tant que réalisateur.
Plutôt que de subir ce torpillage, simplifiez-vous la vie et optez pour un simple boycottage.