Affiche du film Venom
De dangereuses entités extraterrestres sont ramenées sur terre par un milliardaire fou qui tente de les contrôler. Mais l’une d’elles s’échappe et entre en symbiose avec un journaliste qui va devoir composer avec l’appétit destructrice de la sombre entité.
Hardy, le Tom, de se lancer dans ce film aux allures de capharnaüm. Il faut dire que le delirium est très mince devant la caméra de Ruben Fleischer qui slalome entre ses scènes d’action dans un maelstrom d’images artificiellement gonflées à l’hélium mais qui, très vite, se déballonnent.
Dans tout ce barnum, les acteurs peinent à surnager au milieu d’un récit horrifique aux allures de sitcom. Tom Hardy, la mine décavée, semble avoir forcé sur le rhum tandis que la fade Michelle Williams se voit affublée d’une ridicule jupe courte écossaise et d’une coiffure Playmobil en aluminium.
Seul le symbiote est visuellement réussi qui, de simple échantillon de chewing-gum en aquarium, se transforme en un monstre dentu et carnivore dont on ne sait pas s’il est atteint d’un excès noir de sébum ou s’il a abusé du solarium. Un être filandreux et visqueux capable de résister aux balles d’un Luger Parabellum aussi bien qu’à un pilum dans le scrotum ou le rectum.
Sans être un ultimatum, souhaitons que l’inévitable suite privilégie le scénario au décorum afin que le visionnage de Venom 2 ne se fasse pas sous Valium.