Dans une base militaire anglaise, de jeunes prisonniers font l’objet de diverses études. Infectés par un virus zombie qui a décimé les habitants de la planète, ces enfants ont gardé leurs facultés cognitives et sont toujours capables d’émotions tant qu’aucune chair fraîche ne passe à portée de leurs dents.
Élève surdouée, Mélanie s’est attachée à son professeur. L’attaque de la base par une horde de zombies affamés va les rapprocher encore plus dans leur fuite éperdue pour trouver du secours.
Oui, il est possible de faire des films de zombies intelligents sans gros moyens, sans un « fuck » toutes les 20 secondes et sans réduire son propos à une succession de scènes gores. Colm McCarthy le prouve avec The Last Girl, petit film qui parvient à être captivant de bout en bout tout en donnant un cadre plausible à son épidémie issue d’un dangereux champignon.
Sans céder à l’esbroufe facile, le cinéaste dose habilement ses effets (comme lors de cette traversée, sous haute tension, d’une rue infestée de zombies endormis) sans jamais perdre de vue le côté psychologique des personnages. Dommage que le film fasse le choix d’une fin plus poétique que vraiment plausible, gâchant le parcours presque sans faute de ce petit groupe de survivants d’où émergent les prestations de Gemma Arterton, Glenn Close et de la jeune Sennia Nanua. Quoi qu’il en soit, The Last Girl reste un film fort recommandable grâce à ses nombreux dons.
C’est surtout le roman qu’il faut lire ^^
Merci pour le conseil. 🙂
Très bon petit film pas assez connu à mon avis. Il se démarque de la quantité infernale de « films de zombies » par ses interprètes et son scénario. A découvrir sans tarder.
Absolument. Merci Nico. 😉
J’ai le droit à un jocker ? Car j’ai horreur des films d’horreur, quand bien même seraient ils bons …
Mais je note le don essentiel de ce film, énoncé avec brio par Marcorèle :
« Oui, il est possible de faire des films de zombies intelligents sans gros moyens, sans un « fuck » toutes les 20 secondes et sans réduire son propos à une succession de scènes gores. »
Je ne regarderai sans doute pas ce film. Mais l’entame de la critique m’interroge : »Dans une base militaire anglaise, de jeunes prisonniers font l’objet de diverses études. Infectés par un virus … »
Parlons-nous d’infection volontaire de personnes saines ?
Cette pratique n’existe peut-être plus, mais alors même que les médecins ayant oeuvré sous le troisième Reich étaient condamnées à Nuremberg, les étasuniens développaient les études sur les prisonniers … L’éthique n’était sans doute pas encore aussi structurée qu’aujourd’hui, mais le petit jeu a duré longtemps. Les médecins étasuniens ont ainsi longtemps inoculé des bactéries de blennorragie et de syphilis en prison, et pour finir a des Guatémaltèques vu que c’était trop manifestement interdit aux Zuès … Quand la recherche pour le bien humain s’affranchit des moindre respect de la santé des mêmes humains, c’est qu’on ne respecte pas certains d’entre eux !
Mais il vaut mieux se décontracter en regardant un bon film de zombies, non ?