Affiche du film Le Mans 66
L’histoire vraie de deux hommes – l’un ancien pilote de course devenu créateur de bolides, l’autre mécanicien et pilote hors-pair – qui furent chargés par Henry Ford II de construire une voiture de course capable de battre Ferrari aux 24 heures du Mans de 1966.
Il n’y a pas photo-finish. Les bons films se déroulant dans le milieu de la compétition automobile ne sont pas tous à mettre en pole position et filmer des voitures qui tournent en rond pendant deux heures sur un circuit peut rapidement produire de graves somnolences chez le spectateur le plus téméraire.
Contre toute attente, Le Mans 66 tient parfaitement la route grâce au talent de conteur de James Mangold qui sait parfaitement prendre la bonne trajectoire pour transformer ce qui aurait pu n’être que la banale histoire d’un succès en un affrontement entre deux façons d’envisager le monde de la compétition. L’une vu par des affairistes, l’autre par des passionnés. Un récit désenchanté heureusement doublé d’une belle histoire d’amitié entre deux hommes aux caractères bien trempés, qui se chamaillent autant qu’ils s’apprécient, et que campent parfaitement Matt Damon et Christian Bale.
Quant aux scènes de courses, elles sont bien au rendez-vous. Le cinéaste parvenant à les rendre aussi passionnantes que spectaculaires. Une réussite qui devrait faire vrombir de plaisir même les plus réfractaires à ce genre de film.