Affiche du film Le retour de la momie
1933, Evelyn et son mari Rick O’Connell vivent à Londres avec Alex, leur fils de 8 ans. Mais lorsque ce dernier se fait enlever par une secte désireuse de ramener la momie d’Imhotep à la vie, ses parents n’ont d’autre choix que de repartir à l’aventure pour tenter de le sauver.
Suite au succès de La Momie, Stephen Sommers revient aux commandes de cette nouvelle histoire tout en conservant la même troupe de comédiens. Et si l’esprit de cette suite reste inchangé, qui mêle avec bonheur action exotique et comédie, le résultat convainc moins. Cherchant sans doute à en mettre plein les yeux aux spectateurs, le réalisateur tombe, cette fois, dans le piège de la surenchère et accentue les effets numériques au détriment des cascades à l’ancienne qui participaient pour beaucoup au charme du premier opus. De fait, beaucoup d’affrontements se font ici contre des armées (de momies ou de pygmées) de synthèse qui dédramatisent pas mal de scènes, à l’image de cette apparition, plus ridicule qu’inquiétante, de Dwayne Johnson (alias The Rock) en scorpion géant. C’est sans doute que Le retour de la momie cherche aussi à ne pas faire trop peur pour réussir à capter un public familial, d’où la création du personnage du jeune Alex qui vient voler la vedette au frère de l’héroïne, Jonathan. Dommage, car John Hannah est vraiment celui qui apporte au film sa dimension humoristique.
Mais le plaisir de retrouver des personnages attachants et d’assister à quelques belles scènes, dont un mémorable affrontement au British Museum suivi d’une course-poursuite dans Londres à bord d’un bus à impériale, rend tout de même ce retour divertissant à défaut d’être totalement emballant.