Après un été en bord de mer à conter fleurette à Sandy, une jolie australienne, Danny Zuko rejoint tristement son lycée et sa bande de gentils voyous, les T-birds. Le hasard faisant bien les choses, les parents de Sandy décident de s’installer aux États-Unis et inscrivent leur fille dans le même établissement scolaire que Danny. Mais les retrouvailles entre le blouson noir et la jeune oie blanche ne vont pas être aussi idylliques que prévu.
À quoi tient le succès d’un film ? Parfois à pas grand-chose.
Pour Grease, il tient surtout à son entraînante bande-originale ainsi qu’aux fantasmes que le film véhiculait sur le mode de vie des lycéens américains (entre hamburgers et Drive-in) qui faisaient rêver les jeunes spectateurs français, un an avant l’ouverture du premier Mac Donald dans l’hexagone.
Car, si l’on lui retire ses fameuses chansons, Grease ne vole pas bien haut avec ses acteurs trop vieux pour jouer des lycéens (John Travolta : 23 ans, Olivia Newton-John : 29 ans et Stockard Channing : 33 ans !) qui, lorsqu’ils ne dansent pas, passent leur temps à en faire des caisses dans une caricature permanente.
Et l’on reste songeur que Travolta ait pu devenir un sex-symbol en le voyant se mouvoir avec sa démarche chaloupée plus efféminée que franchement virile. Une homosexualité latente dont le réalisateur s’amuse lors d’une scène entre Danny et son fidèle second Kenickie.
Pour le reste, le scénario ne vaut guère mieux que celui d’une sitcom de seconde zone qui meublerait sa vacuité en accumulant les clins d’œils à des films plus réussis que lui (d’American Graffiti à la course de chars de Ben-Hur, si, si !). Même les chorégraphies, pourtant portées par des mélodies bien rythmées, laissent le plus souvent à désirer. A l’exception notable du concours de danse et du grand final qui parviennent à faire preuve de beaux mouvements d’ensemble.
Bref, si vous ne voulez pas être totalement « déGreasé » par cette comédie musicale qui a pris un sacré coup de vieux (sans parler de la tenue de pouffe d’Olivia Newton-John à la fin du film), préférez le son à l’image et ressortez votre CD ou l’ancien double album vinyle. Magie garantie.
Ah ça , la musique du film est géniale :)!
Ha-ha ! C’est exactement ça ! Bien vu !
Il est parfois délicat de critiquer un film ayant un tel succès, mais la qualité n’était pas au rendez-vous, c’est une évidence !
Bien vu pour le CD plutôt que le DVD !
Tout est dit sur le film !
Donc, critiquons la critique ! 🙂
Je lis « on reste songeur que Travolta ait pu devenir un sex-symbol en le voyant se mouvoir avec sa démarche chaloupée plus efféminée que franchement virile. Une homosexualité latente … »
N’est-ce pas justement machiste de penser ainsi ? Et les gays n’auraient-ils pas le droit d’être viriles ? Et Chaloupé et virile à la fois, ne serait-ce pas un cocktail apte à faire fondre le plus grand nombre ?
Vçus avez autre heures, Marcorèle !