Le plan machiavélique de Thanos ayant réussi dans Avengers : Infinity War, les super-héros survivants se lancent dans une périlleuse mission pour tenter de restaurer ce qui a été détruit.
Sympathique fin de cycle pour les super-héros Marvel qui se voient offrir un final fleuve dans une superproduction de trois heures qui devraient contenter une grande partie des fans.
Si les combats gigantesques sont bien au rendez-vous, ce n’est pas sur cet aspect que le film s’impose, Anthony et Joe Russo ne sachant toujours pas filmer leurs batailles de façon fluide et lisible (n’est pas Mel Gibson qui veut).
Par contre, les deux frères s’en sortent beaucoup mieux dès qu’il s’agit d’humour grâce, notamment, à un Thor dépressif et ventripotent joué avec délectation par un Chris Hemsworth de plus en plus convaincant dans le registre de l’autodérision (rappelez-vous sa prestation dans S.O.S Fantômes). Idem pour les moments dramatiques que la longueur du film permet d’installer dans la durée afin que passe vraiment l’émotion.
Alors oui, avoir créé un Hulk hybride avec les traits de Mark Ruffalo n’est pas la meilleure idée qui soit et l’on peut regretter que le personnage de Captain Marvel soit si peu essentiel à l’intrigue après qu’on nous l’ait survendu comme le plus puissant des super-héros dans son film éponyme. Il serait, toutefois, dommage de faire la fine bouche devant ce spectacle qui atteint son principal objectif : divertir.
Trois heures ! C’est vrai que ça laisse du temps pour dire des choses !
Pour une fois, je me laisserais bien tenter, tiens, alors que ce genre de production n’est pas du tout mon genre, je dois bien avouer cet a priori.
En tous cas, l’absence de combat épique et bruyant dans la bande annonce est déjà une performance, même si la musique de fond annonce forcément des envolées glorieuses. Bon, le gars tout seul dans l’espace qui n’a plus de rations mais qui a l’air en pleine forme n’est pas crédible en tant que responsable de la gestion de disette, mais on se doute qu’il va se reconnecter et que pour combattre le méchant, il faut avoir encore quelques forces … Et puis, il y a la toujours impeccable Scarlett Johansson, imperturbable, comme si elle sortait du studio d’à côté. Mais c’est toujours l’idée : unir des personnages divers pour faire une équipe aussi iconoclaste qu’efficace … Enfin, le type qui sonne à la porte, comme si c’était chez vous, et qui interpelle la camera de surveillance comme s’il livrait des pizza. Le héros descend jusqu’à notre niveau avant de revêtir son costume et se transcender … Une bande annonce alléchante, donc, pour un film de super héros !
Enfin, trois heures … Y’a des mordus, quand-même !
C’est étonnant, cette épidémie de GAME dans les titres de films …
Vraiment, y’a des mecs qui sont payés à rien foutre dans le cinoche … à part copier les copains. Le marketing ne devrait jamais faire d’ombre à la création !
Endgame tout à fait satisfaisant au regard des lourdes attentes. Evidemment, la subtilité n’est parfois pas au rendez-vous, mais soyons gré aux frangins à la réal d’avoir travaillé un peu la psychologie les héros dans cette revisite/fin de chapitre de la saga.
Sans compter que le pactole généré par cette affaire leur permettra de financer des projets de films indé (n’oublions pas qu’ils viennent de là) qui nous donnerons une vision de leur talent.
Je l’espère… En tous cas, le film ne m’a pas déplu. 🙂
Moi, je vais encore passer pour la meuf reloue qui râle par principe, mais j’ai trouvé ça très moyen quand même (maigre progrès tout de même, puisqu’Infinity War m’avait semblé carrément mauvais)(ne jamais perdre espoir)… Et leur gestion des aller-retours dans le temps m’a complètement sorti du film.
Je veux bien accepter toutes les explications quantiques hollywoodiennes déclamées par un Ruffalo de synthèse (où le présent de ton futur devient ton présent du plus-que-parfait seulement en cas d’accord du subjonctif dans le passé mais ça reste quand même ton passé du futur du présent passé donc faut pas trop déconner sinon ça peut faire de ton présent ton passé du futur dans le passé blablabla j’ai littéralement RIEN compris), mais comment certain(s) peuvent choisir de faire un aller simple pour les seventies histoire de vivre la version n°7548 de sa vie, mais heu… à quel moment ça n’a aucun impact sur les autres ? Et sur leur présent ? Et sur Thanos ?
Non parce qu’en plus, y’a des gens qui ressuscitent mais pas d’autres, mais en fait si, mais en fait non. Et d’autres à qui on révèle leur passé qui est donc censé devenir leur futur, malgré le fait qu’on leur ait spoilé toute l’histoire et anéanti l’impact de leurs choix et des évolutions qui en ont émergées. Normal.
Et Captain Marvel… Je n’ai pas vu son film donc j’avoue avoir cru à une blague au début, quand elle récupère vaisseau égaré et Iron Man au bord de la rupture d’anévrisme en moins de 10 minutes.
Sauf que c’était très sérieux.
Mon cerveau fumait, en sortant du cinéma.
J’ai lu qu’un type de Floride, a regardé 191 fois le film « Avengers : Endgame », et est entré à ce titre dans le Guinness Book pour avoir battu le record du nombre de visionnage d’un même film au cinéma …
Vu que le film dure 3 heures, même en se limitant à 8h par jour, j’ai compté qu’il faut trois mois d’une vie pour se farcir ce navet 191 fois. Et en plus, c’est au cinéma :il faut compter la publicité débile avant, la file d’attente, les moments où le film n’est pas diffusé. Il a dû y passer des années, le floridien ! Sans compter le budget !
Mais comment ce type n’a-t-il pas pensé à visionner un film deux fois plus court pour limiter l’épreuve pour entrer dans le livre des records ?
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se rendre célèbre, de nos jours ?
Bien-entendu, je n’écrirai pas le nom de cet étasunien ici, afin de ne pas participer à sa célébrité numérique …