Affiche du film REC 4 Apocalypse
Exfiltrée de l’immeuble remplit de possédés avant qu’il ne soit détruit, la journaliste Angela Vidal se retrouve en quarantaine sur un navire où des scientifiques mènent des expériences. Leur but ? Trouver l’origine du mal qui a sévit à Barcelone.
Après la parenthèse [REC]3 et sa noce mariant gore et humour, Jaume Balagueró renoue une dernière fois avec l’immeuble où a débuté sa saga horrifique, histoire d’y récupérer Angela (l’héroïne des deux premiers films) qu’il transforme en une sorte d’Alice espagnole, tandis qu’il fait muter sa franchise en un Resident Evil ibère.
Exit l’idée du film reportage en caméra subjective et les scènes en vision nocturne qui caractérisaient les deux premiers opus. Mis à part quelques plans de vidéosurveillance sans réel apport angoissant, [REC]4 se cantonne à de l’épouvante bateau aux ambiances proches de ceux des jeux vidéo.
Le récit (qui depuis le début de la saga n’arrive pas à trancher entre une épidémie, une possession démoniaque ou l’œuvre d’un étrange parasite) ne ménage que peu de surprises et de sursauts, si ce n’est un petit rebondissement scénaristique au trois quarts du film.
Une [REC]ulade qui, en tentant de [REC]aser les poncifs liés au genre, [REC]ale définitivement une franchise prometteuse qui tentait de [REC]oncilier le public avec un fantastique européen.