Largué par sa femme, Tanguy débarque de Chine avec sa fille et reprend ses bonnes vieilles habitudes chez ses parents, comme il y a 16 ans.
Tanguy revient et on n’est pas content. Car, en donnant une suite à l’un de ses films les plus emblématiques, Étienne Chatiliez tente surtout de renouer avec le succès plutôt que de chercher à apporter un regard neuf à son sujet. C’est du moins la conclusion qui s’impose devant cette pâle copie de l’original qui peine à faire sourire tant la recette est connue.
La seule petite variation n’est guère à l’honneur de ce retour qui voit les parents de Tanguy atteints du syndrome de Tatie Danielle et passer de cinquantenaires exaspérés à septuagénaires acariâtres.
Tanguy, le retour, une comédie à la sauce plus aigre que douce.
J’ai trouvé qu’il y avait quelques petites bonnes idées dans le scénario mais dans l’ensemble c’est assez faible, poussif et Tanguy est seulement agaçant.
J’ai trouvé ses parents encore plus agaçants sur la fin. 😉
C’est pas tout à faut faux ^^
Je ne l’ai pas vu. Je ne vais pas me précipiter, vu l’avis de Marcorèle, à qui on peut faire confiance.
Mais qui sera surpris que la reprise ne nous emballe pas autant que l’original ? On compare, on « nostalgise », on attend du pareil mais avec du nouveau. On en veut encore, en fait, mais on n’a qu’un succédané. C’est le principe de la reprise.
Donc, les inconditionnels y trouveront leur compte quand-même, en se disant que les personnages ont mal évolué, et que c’était plus drôle avant.
Marcorèle précise certainement à juste titre que « ce retour (qui) voit les parents de Tanguy atteints du syndrome de Tatie Danielle et passer de cinquantenaires exaspérés à septuagénaires acariâtres » …
Il faut dire que les parents avaient été bien échaudés par le premier opus, et qu’ils ont maintenant encore plus envie qu’avant de vivre pour eux … Si ça se trouve, le public de 70 ans est bien plus compréhensif que le jeune Marcorèle.
Mais, au delà de cette tentative de compréhension, cette reprise était pourtant une belle occasion de nous mijoter une belle comédie toute en finesse au lieu d’un réchauffé trop caricatural ou trop théâtral.
Peut-être aussi que le service marketing assume l’idée qu’on ne trouverait déjà plus aujourd’hui les ingrédients comiques d’il y a 16 ans pour composer la recette, ni chez les convives les palais délicats aptes à apprécier des variations plus subtiles …
Peut-être, donc, qu’Étienne Chatiliez a juste cédé bon gré mal gré à la demande insistante de ses producteurs, de signer un plat industriel, dont la seule ambition serait d’attirer le plus grand nombre avide d’un goût lointain de TANGUY, revisité au goût du jour.
Du moins, il nous reste le commentaire gastronomique de Cinéluctable.
Il tangue, il tangue, il tangue, il … Mais ça n’est plus renversant …
Ca donnait moyennement envie, mais là on va s’en passer. Merci Marcorèle !
Je n’ai pas été marquée par le 1… je ne sais pas encore si je découvrirai la suite au ciné.
Tu peux t’en dispenser. 🙂
J’ai beaucoup de mal avec les suites et je ne verrai pas celui-ci ^^.
Tu as raison. 🙂