Affiche du film Ocean's Thirteen
Dany Ocean fait de nouveau appel à sa bande de braqueurs pour venger l’un des leurs : Reuben, victime d’un propriétaire de casinos peu scrupuleux qui ne respecte même pas le code de bonne conduite entre truands.
Retour à Las Vegas et aux basiques qui avaient fait le succès de Ocean’s Eleven pour tenter de clore en beauté une trilogie qui s’était un peu perdue, avec Ocean’s Twelve, sur les chemins d’un humour entre gens de bonne compagnie au détriment d’une intrigue qui tienne vraiment la route. Si la mise en scène alerte de Steven Soderbergh, qui a cette fois le bon goût de ne pas trop forcer sur les écrans divisés, fonctionne toujours, ainsi que l’humour bon enfant entre les membres de l’équipe, le cœur n’y est plus. Et l’on suit sans réel suspense les numéros bien rodés de chacun, les alliances avec les ennemis d’autrefois, les éternels coups fourrés aux noms exotiques et les ellipses bien pratiques pour désorienter le spectateur.
Les absences de Julia Roberts et de Catherine Zeta-Jones participent aussi grandement au manque de charme de ce film que ne parvient pas à compenser la présence d’Ellen Barkin, seule femme de cet opus plutôt macho. Quant à Al Pacino, il continue de se parodier sans conviction dans ce rôle de méchant truand qu’il a déjà joué maintes fois par le passé.
Pas inoubliable, cet Ocean’s Thirteen offre toutefois une porte de sortie honorable à ces sympathiques braqueurs qui peuvent prendre une retraite bien méritée.