Un redoutable tueur, le Black Kaiser, est contraint de prendre sa retraite à 50 ans. Mais il part avec un confortable pactole qu’il a capitalisé auprès de la société qui l’emploie. Une somme attractive que son patron, peu scrupuleux, va tenter de lui reprendre en lui envoyant une horde de tueurs jeunes et décomplexés.
Mads Mikkelsen, taciturne à souhait, tente de se la jouer John Wick dans cette petite série B « bling-bling » au ton décalé qui ne parvient jamais vraiment à intéresser. La faute à un réalisateur qui abandonne rapidement son scénario pour mettre en scène sa liste de courses chez le boucher. Découpage, charcutage et broyage d’os, agrémentés de cervelles sur les murs, semblent être les uniques moteur de son film qui devient vite lassant par ses excès et son absence d’ambition.
Seule surprise : la présence de Richard Dreyfuss au casting (celui des Dents de la mer et de Rencontres du troisième type) dans une triste apparition, quasi méconnaissable.
Comme quoi viandard ne rime pas forcément avec Polar.
OK, je zappe. Merci du conseil. 😉
Ca a tout l’air d’être de ce que c’est.
S’il y avait une odeur, on sait ce que ça sentirait.
On ne peut pas dire qu’il y ait une quelconque tromperie sur la marchandise.
Quand je n’arrive pas à aller jusqu’au bout d’une bande annonce, malgré mes efforts, il serait absurde d’imaginer me voir entrer au ciné pour en voir plus.
Comme disent les enfants : Il faudrait te donner combien pour que tu acceptes de le faire quand-même ?
Cher ! Très cher !
Un sujet de réflexion ?
Je sais, ce n’est pas l’objectif du film, je ne me méprends pas du tout. Je suis même convaincu que l’on peut mener cette réflexion sans aller voir le film. La vision forcée de la bande annonce suffit largement …
Voici la question :
Comment et à quel point le cinéma pour ados étasuniens actuel influe-t-il sur la représentation collective que les générations se font des autres générations ?vous démontrerez préalablement par quels manichéismes, la bande annonce du film POLAR dresse une image stéréotypée du tueur retraité, que vous décrirez, et une autre image caricaturale de la jeune génération de tueurs ?
Quel est le point de vue du réalisateur ?
Réflexion supplémentaire pour ceux qui auront le courage d’aller voir le film (pas de points supplémentaires) : Subsiste-t-il néanmoins des passerelles entre les deux générations décrites ?
Vous avez 4 heures ? 😉