1978.
Recruté par la CIA pour des opérations secrètes en Amérique centrale, un ancien pilote de ligne de la TWA profite de son impunité pour se lancer dans le trafic de drogue et d’armes.
Très librement inspiré d’une histoire vraie, Barry Seal : American Traffic est une critique, énergique et plein de dérision, des magouilles à peine croyables – et le plus souvent contre-productives – des services secrets américains contre le communisme et les cartels de la drogue, à travers le destin hors du commun d’un arnaqueur de haut vol.
La mise en scène énergique et fantasque de Doug Liman, qui s’amuse à parasiter par son récit de véritables documents d’archives et à prendre en défaut les discours des présidents américains d’alors, s’accorde aux hallucinantes tribulations de Barry Seal et offre à Tom Cruise, après Edge of Tomorrow, un nouveau terrain de jeu à explorer, entre désinvolture et incrédulité, qui lui va plutôt bien.
Reste la question sur la manière d’aborder un tel sujet. Plutôt que d’en pleurer, Doug Liman prend le parti d’en rire. La charge n’en reste pas moins efficace.
Bonjour, J’ai remarqué ton passage sur un site « ami », nous avons déjà brièvement échangé… j’aimerais t’écrire plus longuement…, en aparté….
Pas de soucis. Laissez moi un message, via Contact sur la page Cinéluctable.
Je vais faire cela
Moi, j’ai du mal à sourire quand on évoque les magouille des étasuniens qui ont mis à feu et à sang l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud (oui, il y a plusieurs Amériques, pas seulement les 51 étoiles du beau drapeau des chambres d’ados !).
Les Américains (les vrais) s’en souviennent très bien et ne sourient jamais quand on évoque ce temps là Ce temps que le grand con orange (je précise Donald Trump, pour les enfants de moins de 9 ans qui vont tous bientôt dépasser son niveau) est prêt à renouveler, comme il a encore dit récemment, en envisageant une intervention militaire au Venezuela !
L’argent vient toujours des USA, et elle va acheter de la drogue pour les étasuniens au sud. Ces gens n’ont aucune morale et s’autorisent n’importe quoi pourvu que ça rapporte. In Gold they trust, c’est certain ! Ils ne croient qu’en ça, d’ailleurs ! Les pauvres d’ Amérique centrale et du Sud font ce qu’ils peuvent pour résister mais il faut bien bouffer et la corruption encouragée par ces afflux de Dollars pourrit tout ce qui voudrait pousser régulièrement …
Je m’énerve pas, j’explique ! Comme disait Coluche !
Tiens, POULAIN a oublié de dire que Tom Cruise n’est pas un acteur de cinema, vu qu’il n’a aucune jeu d’acteur ! Tout fout le camp !
« inspiré d’une histoire vraie » Tous les fims commencent comme ça, maintenant !
Un de ces jours, on va voir apparaître, comme signe distinctif : » Ce film n’est pas inspiré d’une histoire vraie » …