Will Hunting est un surdoué, issu d’un quartier populaire, qui préfère traîner dans les bars et faire les quatre cents coups avec ses copains plutôt que d’exploiter ses extraordinaires capacités. Afin de le sortir de sa marginalité, un professeur de mathématiques organise une rencontre entre le jeune prodige et un psychologue hors norme.
Énorme succès lors de sa sortie, Will Hunting a permis de révéler aux yeux du public une nouvelle génération d’acteurs dont Ben Affleck et surtout Matt Damon (coauteurs du scénario) sont les chefs de file.
Prenant à contre-pied les histoires de réussite sociale tapageuse et superficielle en vogue dans les années 80, Gus Van Sant s’attache au parcours d’un être brillant mais asocial qui fuit le succès par peur de se confronter à la vie.
Si le portrait dressé en début de film ne convainc pas vraiment – les errements de Will Hunting paraissent aujourd’hui datés et ses tergiversations un peu simplistes – le récit gagne en émotion lors des rencontres entre le jeune génie et son psychothérapeute auquel Robin Williams apporte toute sa sensibilité et sa chaleur humaine, renouant avec un autre de ses rôles emblématiques de mentor : le professeur Keating du Cercle des poètes disparus de Peter Weir. Ce sont dans les échanges entre les deux hommes que le film trouve sa justesse et sa raison d’être, transformant un parcours individuel hors du commun en un message universel prônant, pour progresser dans la vie, l’ouverture sur le monde plutôt que son rejet.
J’avais bien aimé ce film aux bons sentiments vu à sa sortie.
pas un des films préféré de cet auteur que j’adore, mais excellent, comme toujours…
J’ai toujours plaisir à revoir ce film, et Mat Damon (ou plutôt son personnage, car j’apprécie beaucoup l’acteur) qui m’énervait un peu au début se laisse apprivoiser au fil des visionnages.
Je souscris à tout ce qui est dit dans la critique de Marcorèle !
Moi, j’aime beaucoup ne pas être d’accord, car c’est cent fois plus intéressant que de suivre l’avis dominant et qui plus est unanime.
Malheureusement, je ne pousse pas le vice jusqu’à être de mauvaise foi, et je n’ai donc rien de négatif à dire. Alors, je me tais. 🙂