Affiche du film Hardcore Henry
Il s’présente, il s’appelle Henry.
Il voudrait bien réussir sa vie, être aimé…
Notamment de sa femme qui l’a ramené à la vie en robotisant une partie de son corps.
Mais voilà, avant qu’on ait pu lui redonner l’usage de la parole, une bande de mercenaires enlève sa dulcinée et le prend en chasse pour l’éliminer.
Une longue, très longue, course poursuite s’engage… Entièrement filmée d’un point de vue subjectif, celui d’Henry. Un dispositif aux airs de bateau ivre qui amuse cinq minutes mais finit par rapidement donner la nausée, d’autant que le récit – composé comme une succession de niveaux d’un jeu vidéo – multiplie à l’envie les scènes de violence gratuite tout en cultivant une image plutôt dégradante de la femme.
Bref, une expérience aussi frustrante que de suivre un jeu vidéo sans pouvoir toucher aux manettes.
Mis à part l’aspect financier, on se demande bien ce que sont venus faire Sharlto Copley et Tim Roth dans cette incontinence visuelle.