Désert irakien, 2007.
Envoyés en reconnaissance pour surveiller un pipeline, deux soldats américains sont pris pour cible par un redoutable sniper.
L’un d’eux parvient à se réfugier derrière un mur…
A 7 ans d’écart, deux films se questionnent sur le bien-fondé de l’intervention américaine en Irak en utilisant un procédé similaire. Un lieu unique, une action quasiment en temps réel et un affrontement verbal entre deux hommes.
Moins radical et claustrophobe que Buried (2010) qui suivait les tentatives désespérées d’un homme pour s’extraire d’un cercueil, The Wall tient aussi la gageure de se focaliser sur un seul personnage pris au piège d’un ennemi invisible.
Spécialiste de l’action maligne et remuante, Doug Liman prend le contrepied de La mémoire dans la peau ou de Edge of Tomorrow et s’offre le luxe d’un film d’action quasiment statique qui donne à réfléchir tout en restant captivant.
La meilleure idée du scénario étant de transformer l’adversaire irakien en un être d’autant plus inquiétant qu’il semble omniscient. Un tireur d’élite cultivé, à la précision quasi surnaturelle, qui contraste avec les manières de l’américain, jeune cowboy arrogant dont les certitudes commencent à s’effondrer à mesure que le mur, derrière lequel il se cache, s’écroule. Une double lecture très appréciable mais qui n’est pas obligatoire pour suivre le film.
Alors même si The Wall n’est pas exempt de quelques scènes convenues, il possède suffisamment de qualités pour vous donner envie de faire le mur et d’aller voir ce qui se passe derrière.
« Pink Floyd : The Wall est un film musical réalisé en 1982 par Alan Parker, fondé sur le double album conceptuel du groupe anglais Pink Floyd. Le film alterne séquences filmées avec des séquences animées sur un rythme rapide. »
Ce n’est que le chapeau de Wikipedia, il y a tellement plus à dire au sujet ce film …
Je voulais juste exprimer mon désarroi devant la réponse de GOOGLE qui semble avoir déjà oublié le vrai THE WALL, celui des années 80. Aujourd’hui, on nous abreuve uniquement de ce film peut être bien monté mais sans grand intérêt, ou d’un jeu télévisé débile… Peut-être faudrait-il que GOOgle profite de tout savoir pour nous pour nous diriger vers ce qui nous intéresse vraiment au lieu de nous présenter ce qui est intéressant à vendre aujourd’hui …
Cette humeur passée, ce que nous dit Marcorèle de THE WALL 2017 éveille l’intérêt, même s’il a fallu 20 ans aux étasuniens pour accepter l’idée qu’ils sont allé mettre le bordel dans une région à laquelle ils n’ont jamais rien compris et que nous en payons les conséquences depuis, et ce n’es pas fini …
Le The Wall des années 80 est un vrai navet, que Google l’ait oublié ne me dérange pas plus que ça… 😉 🙂
Y’a de la provoc’ dans l’air !
Y’a du laissé aller dans la relecture, POULAIN ! Trop de fautes !
Et comme il n’est jamais trop tard pour l’autocritique, surtout à une période ou un type qui pense avec deux mille mots est aux commandes de la plus grande armée du monde, et bien tant mieux si les fan étasuniens de gros pétards vont voir un film qui laisse penser qu’on peut avoir un gros pétard et réfléchir en même temps … Cela pourrait peut être nous éviter d’autres conflits trop vite engagés, qui sait ? Même si ce n’est pas le boulot d’HOLLYWOOD que d’éduquer les masses …
Je me le note :).
La présence de John Cena au générique m’a fait totalement passé à côté de celui de Doug Liman, un de ces braves et solides artisans que compte le cinéma américain. Il avait par ailleurs déjà démontré sa capacité à capter la tension sans action avec le très bon Fair Game.
Fair Game, je l’ai vu à sa sortie mais n’en garde qu’un très vague souvenir… A revoir, donc.
Moi-même, je ne l’ai pas revu depuis un bon moment. Mais le souvenir que j’en ai est très positif.